Archive d’étiquettes pour : Portrait

AR Mood Festival
Un succès total pour la quatrième édition
Durant trois jours, l’AR Mood Festival a attiré un très nombreux public, le week-end dernier,
à Fleurier. Premier bilan de cette 4e édition avec Franziska Vuille et Mike Cortese, vice-présidente et président du comité d’organisation.
Un succès total pour la quatrième édition

Portes ouvertes de l’entour’âge
Dans la clairière du 3e âge !
Le cocon, la forêt ou encore le soleil sont autant de dénominations utilisées pour délimiter l’espace du foyer de jour l’entour’âge qui s’étend désormais sur un étage complet à la rue des Petits-Clos 41, à Fleurier. N’y voyez aucun hasard, ce sont les participants eux-mêmes qui ont opté pour ces mots qui évoquent un quotidien paisible, sain, actif et stimulant, comme veut l’être ce lieu où règne en maître le 3e âge !
Dans la clairière du 3e âge !

Oriane Andrié
L’art du tuba monté très haut!
Oriane Andrié est une jeune fille de 18 ans. Depuis cinq ans, elle fait du tuba au sein de l’Harmonie de Môtiers. Vous ne connaissez pas cet instrument ? C’est compréhensible, ce n’est pas le plus connu. C’est si vrai qu’il peut être difficile de trouver des professeurs de tuba dans la région. Cet instrument de la famille des cuivres est si puissant qu’il donne facilement la tremblote aux meubles de la maison lorsqu’Oriane a une envie de « souffler ». Douée, la Vallonnière vient de décrocher sa place au sein d’un prestigieux camp national de musique. Elle sera l’unique représentante neuchâteloise de la volée.
L’art du tuba monté très haut!

Carnet de missions
Kenny Huguenin vient d’avoir 36 ans et il a presque toujours porté le maillot du CP Fleurier jusqu’à aujourd’hui (excepté deux saisons où il a évolué à Star Chaux-de-Fonds et à Yverdon). « Il y a certains meubles qui sont plus récents que moi dans la patinoire de Fleurier », plaisante-t-il. S’il peut paraître distant lorsqu’on ne le connaît pas, le Vallonnier est en réalité juste une force tranquille, toujours prêt à se battre pour les autres. Cette saison, l’équipe dont il est capitaine depuis trois ans a été reléguée en deuxième ligue. Ce qui l’a poussé à prendre une décision forte : « J’ai décidé de prolonger mon contrat d’une saison supplémentaire. Je ne me voyais pas abandonner le navire sur un coup dur. Le capitaine est toujours le dernier à quitter le bateau », symbolise-t-il. Le numéro 89 du Centre de sports de glace est un combattant, un vrai ! C’est ce qui lui a notamment permis de vaincre un cancer en 2011. Et même avec 20 kilos en moins, le soldat Huguenin n’a jamais voulu quitter le champ de glace…

Hommage à Elisa Lebet
Avec le décès d’Elisa Lebet, c’est une figure de Môtiers qui s’en va ! Au village, l’émotion est grande car elle appartenait à la grande famille des personnes qui comptent. Non pas au travers d’activités politiques, culturelles ou associatives, mais, bien plus fortement encore, grâce à sa faculté à irriguer de joie et de bonheur l’entier de la communauté. Elisa, sa force de vie, sa chaleur humaine, son plaisir de partager, bref, son amour d’autrui, a marqué le village de Môtiers. L’amour des siens, dont elle était si fière, et sa générosité légendaire à se soucier de toutes et tous. Au temps du café, avec ses copines à la terrasse de La Tanière, au volant de sa voiture, à sa fenêtre, devant chez elle, lorsqu’elle apprêtait ses rosiers et ses géraniums, toujours un geste aimable, une parole gentille, un sourire éclatant. Une belle personne, Elisa, qui parvenait à instiller les couleurs de la vie chez chacun d’entre nous.

Carnet de missions
« Les musiciens des guggenmusik sont tous des fêtards avinés qui aiment faire du bruit. » On ne va pas se le cacher, on a tous déjà entendu cette phrase en participant à un carnaval. Est-ce un cliché ? Que se cache-t-il réellement dans le fonctionnement d’une guggen ? Et d’ailleurs, qui crée les morceaux sur lesquels le public aime tant se déhancher ? D’où sortent-ils et comment arrivent-ils jusqu’à nos oreilles ?

Carnet de missions
« Le Val-de-Ruz, les Montagnes neuchâteloises et le Littoral ont aujourd’hui un seul transporteur alors que le Vallon a la chance d’en compter encore trois. Moi ça me va très bien comme ça, je suis un fervent défenseur du Val-de-Travers. Il faut être solidaire et faire un maximum de choses sur place. C’est à nous, les jeunes, de montrer l’exemple », déroule Maël Jeannin. Le Vallonnier de 31 ans est un passionné de camion, de forêt et d’agriculture, il est donc assez logique de le retrouver derrière un 40 tonnes aujourd’hui. « C’est le poids maximal autorisé en Suisse, sans autorisation spéciale », détaille-t-il fièrement au moment de quitter son entrepôt basé à Buttes. Ce jour-là, il est 5 heures du matin et nous sommes partis pour une journée-marathon sur les routes.

Carnet de missions
Yannick Jeannin ne porte pas n’importe quel nom. Celui-ci résonne tout particulièrement dans le hockey helvétique depuis des décennies. D’abord grâce à Philippe puis grâce à son fils Sandy notamment. Yannick ne fait pas partie de la famille directe de cette branche des Jeannin mais il a la même passion. Ils sont faits du même bois, celui qui chauffe et réchauffe les patinoires à chaque fois que l’hiver revient. Ce Fleurisan de 31 ans a arrêté le hockey au niveau des juniors. Ses patins, il ne les chausse plus que pour jouer de temps en temps avec les vétérans du CP Fleurier. Il manie aussi la canne, celle d’unihockey, avec ses copains de La Brévine. Surtout, il trouve désormais son bonheur sportif dans son rôle de responsable matériel de la première équipe fleurisane (1re ligue). Un rôle méconnu mais primordial. Et si c’était lui le véritable 6e homme d’une équipe de hockey ?

Carnet de missions
« Mon père me l’a suffisamment répété pour que je finisse par le croire. Je ne valais rien et ma parole ne valait rien dans le monde des adultes », plante Michel Cattin. Que vaut la parole d’un vaurien ? Celle d’un enfant que l’on cherche frénétiquement à placer pendant qu’il continue peu à peu à s’égarer faute d’écoute et de soutien ? « Comment petit, tu dis que tu es battu, que tu es harcelé sexuellement et que des filles sont victimes d’attouchements à la pension ? Tais-toi maintenant et file voir le psychiatre ! » Monsieur le psychiatre quel est votre verdict ? « Débile profond, cet enfant difficile est un débile profond qui cherche à attirer la pitié. » Vraiment ? « Pas du tout, être turbulent était simplement ma façon de demander de l’aide. C’était une manière de crier ma peine mais personne ne l’a entendue. »

Carnet de missions
La Première Guerre mondiale a laissé derrière elle un paquet de survivants profondément marqués dans leur chair. Le colonel d’infanterie Yves Émile Picot a inventé le terme « gueule cassée » pour faire référence aux combattants dont le visage avait été meurtri sur le champ de bataille. Le conflit a fait 500’000 défigurés rien que dans le camp français. Pour faire face au phénomène, plusieurs sculpteurs ont été sollicités à l’époque pour concevoir des masques censés combler les trous et les cicatrices peu esthétiques des visages des soldats. Ce terme de « gueule cassée », je vais l’extrapoler à deux demeures du Vallon. Par leur vécu, elles ont également été touchées dans « leur chair », rendant leur aspect aussi original que singulier. Des maisons qui ont de la gueule !

Carnet de missions
Pendant que d’autres regardent uniquement demain, Luc Floquet voit l’horizon ! Il voit loin et il aime avoir le temps de construire un projet dans toute sa longueur. Ce sédentaire assumé a trouvé au FC Fleurier un cocon dans lequel il s’y sent bien. L’entraîneur de 57 ans aime la stabilité mais il sait aussi s’enflammer. Pendant un match, il vit chaque action et il vibre sur chaque ballon de ceux qu’il aime appeler « ses petits ». Protecteur et rassembleur, il garde toutefois toujours cette sérénité que seuls « ceux qui ont vécu » savent préserver en toutes circonstances. C’est un guide qui ouvre le chemin à ceux qui veulent bien le suivre. Floquet, le vertueux, place les valeurs au-dessus de tout le reste. Fiable, il fait partie de ces rares hommes à qui on vient taper sur l’épaule car on sait qu’on sera compris et écouté.

Carnet de missions
« Nous sommes des chasseurs mais nous sommes aussi des passionnés et des amoureux de la nature. Nous perpétuons une tradition vieille de plus de 2000 ans, partagée dans de nombreux endroits dans le monde. » Ces mots sont ceux de Steeve Flück, le président de la société des chasseurs du Val-de-Travers. Peut-on vraiment le croire ? Comment se déroule une chasse en battue ? Quelles précautions prennent-ils et dans quelles conditions opèrent-ils ? Doit-on croire tous les clichés qui traversent les générations à propos des chasseurs ? Le meilleur moyen de savoir tout ça est de m’infiltrer dans leur groupe et de les suivre « en action ». J’ai donc intégré une équipe de chasseurs pour vivre l’ouverture de la chasse à leurs côtés.