Archive d’étiquettes pour : Portrait

AR Mood Festival
Un succès total pour la quatrième édition
Durant trois jours, l’AR Mood Festival a attiré un très nombreux public, le week-end dernier,
à Fleurier. Premier bilan de cette 4e édition avec Franziska Vuille et Mike Cortese, vice-présidente et président du comité d’organisation.
Un succès total pour la quatrième édition

Portes ouvertes de l’entour’âge
Dans la clairière du 3e âge !
Le cocon, la forêt ou encore le soleil sont autant de dénominations utilisées pour délimiter l’espace du foyer de jour l’entour’âge qui s’étend désormais sur un étage complet à la rue des Petits-Clos 41, à Fleurier. N’y voyez aucun hasard, ce sont les participants eux-mêmes qui ont opté pour ces mots qui évoquent un quotidien paisible, sain, actif et stimulant, comme veut l’être ce lieu où règne en maître le 3e âge !
Dans la clairière du 3e âge !

Jessica Alves: une revanche en musique!
« Tu es une fille qui n’arrivera à rien dans la vie, tu es beaucoup trop agitée ! » Voilà comment plusieurs personnes ont réagi à l’hyperactivité de Jessica Alves lorsqu’elle était petite. Au lieu de lui faire mal, ces critiques lui ont apporté la force de se battre pour montrer l’exemple à ses deux petites sœurs. Si elle a pratiqué la lutte quelque temps, c’est avec la douceur d’un piano que la Fleurisane a rendu les coups. Touche après touche, marche après marche, la jeune fille de 18 ans a élaboré sa revanche jusqu’à décrocher deux prestigieux prix le 27 octobre, au pied de la Tour Eiffel.

Carnet de missions
Les bornes sont des marques, le plus souvent en pierre, qui délimitent un espace par rapport à un autre. La Suisse en a disposé plus de 7000 autour de son territoire, sur les 1935 kilomètres de frontières avec cinq autres pays. Mais il y en a aussi à l’intérieur d’un même espace, que ce soit entre cantons, entre communes et même entre voisins sur le plan plus privé. Au temps où les bornes n’existaient pas, les frontières étaient très abstraites. Les « voyageurs » avaient le sentiment de passer dans une autre région lorsque la langue, les coutumes ou le seigneur en place changeaient. Cela vous fait probablement sourire. Mais posons-nous une question simple : la matérialisation des frontières a-t-elle apporté la paix entre « voisins » dans le passé et aujourd’hui ? La réponse est non et les exemples sont nombreux, y compris au Val-de-Travers !

Carnet de missions
Imaginez une attaque de grande ampleur avec des millions d’ennemis qui débarquent dans les forêts du Val-de-Travers. Imaginez-les insaisissables. À peine ont-ils eu la peau d’un membre de l’espèce qu’ils s’en prennent déjà au suivant et ainsi de suite, sans répit ! Que feriez-vous ? Céderiez-vous à la panique ? Eh bien sachez que c’est exactement ce qu’il se passe actuellement dans nos forêts, et aussi un peu partout ailleurs en Europe. Cette guerre est celle menée par les bostryches typographes et elle a encore pris de l’ampleur ces derniers mois. Leurs cibles ne sont pas les hommes mais les arbres et plus exactement les épicéas. Pas de chance, ils sont très nombreux sur notre territoire. Les pertes deviennent donc énormes et l’état d’urgence est déclaré !

Bastien Jornod
De «cobaye» jusqu’au mondial d’Ironman à Hawaï!
Pour comprendre qui est une personne, il faut connaître sa trajectoire de vie. Celle de Bastien Jornod est unique. Ce Vallonnier de 31 ans est un sportif accompli. Plus jeune, il portait essentiellement l’équipement de hockeyeur. Puis, à 23 ans, sa trajectoire a pris un virage inattendu. Soucieux d’appliquer les leçons qu’il apprenait au Centre national du sport de Macolin, le Fleurisan s’est tourné vers le triathlon. Huit ans plus tard, sa transition réussie le mène jusqu’à Hawaï où il participera au mondial d’Ironman en octobre prochain.
De «cobaye» jusqu’au mondial d’Ironman à Hawaï!

Luca Bonnet, un homme multicasquette
La barbe bien fournie, une carrure de vrai montagnard et des lunettes qui lui donnent un côté sérieux. Luca Bonnet respire la confiance. À lui seul, il représente les valeurs des gens d’ici : l’engagement, la discipline, la bonhomie et ce besoin d’agir pour le bien de la communauté. Seul son sourire rieur trahit son côté plus relâché et plus festif. Le Brévinier de 27 ans est à la tête de la Fête du froid depuis 2020. C’est loin d’être son unique casquette tant il apprécie faire avancer des projets régionaux. Mais récemment, c’est bien sur le terrain international qu’il a fait parler de lui. Rencontre.

Carnet de missions
L’Abbaye de Fleurier 2024 a été historique ! Pour la première fois de sa longue histoire, l’événement phare du mois de juin s’est vu amputer d’un jour de festivités. Non pas en raison d’une quelconque colère politique mais de celle des cieux. Le risque d’orage violent a poussé les autorités communales à la prudence et à annuler la première journée de la fête. Si la compréhension des commerçants et de la population a largement prévalu, la déception ressentie par la majorité a une nouvelle fois mis en exergue la relation intime particulière que chaque Vallonnier entretient avec la vénérable Abbaye. Cet événement est bien davantage qu’une simple fête de trois jours, il s’agit d’un héritage commun qui relie les familles entre elles de génération en génération. Une sorte de grande machine à raconter des histoires et à créer des souvenirs.

Jeanneret, mot compte triple!
Patrice Jeanneret est une figure bien connue du Vallon. Certains l’appellent « monsieur scrabble » alors que d’autres commencent à l’apostropher par « monsieur Trouble A ». Pour d’autres encore, c’est tout simplement « un bon gars qui s’engage ». Bref, sur la grille de la vie vallonnière, Jeanneret est un mot qui compte triple ! Mais son influence ne se limite pas à nos frontières régionales, l’homme de 69 ans est aussi bien connu en Afrique notamment. En 19 ans à la tête de la Fédération internationale de scrabble francophone (FISF), il a énormément manœuvré pour développer cette discipline sur le continent africain.

On a fêté les… 312 ans d’une personne!
Un gâteau d’anniversaire avec le chiffre 312 inscrit dessus arrive sous les « joyeux anniversaire » des convives. Mais qui pouvait-on fêter pareillement le 28 juin dernier à Môtiers ? La réponse se trouve dans le nom du lieu des célébrations : le Musée Rousseau. Eh oui, l’écrivain et philosophe est plus que jamais vivant grâce à l’héritage qu’il a laissé derrière lui. Il aurait eu 312 ans le 28 juin 2024. Depuis quelques mois, un nouveau duo de conservateurs s’active à faire vivre sa mémoire en créant l’événement. Le duo a notamment fait débarquer l’homme de lettres sur les réseaux sociaux. Il a aussi créé une exposition temporaire à découvrir durant tout l’été, en plus de l’expo permanente.

Nom de nom, quelle histoire!
Il y a différentes façons de remonter le fil du temps pour comprendre l’histoire d’un village. Denis Flückiger en a choisi une bien particulière pour retracer celle de La Coste des Fayes (vous comprendrez l’orthographe plus tard). Cet ancien maître de culture générale du CPLN est parti des 63 zones issues des registres cadastraux des années 1880 pour faire émerger 635 noms de lieux d’hier et d’aujourd’hui. Chacun de ces toponymes renvoie tantôt à une spécificité de terrain (champs carrés), tantôt à une famille ayant vécu sur ce lieu (Les Leuba) et tantôt à une activité humaine passée (sur les moulins). Au milieu de ses 530 pages de recherches et d’analyses, on découvre notamment que La Côte-aux-Fées ne fait pas écho à une légende mystique mais… à des brebis !

Lolita Mehmeti
Une Vallonnière prise en flag!
On prend le pari de vous donner cinq informations que vous ignorez en sept lignes. Savez-vous qu’il existe un sport appelé flag football ? Savez-vous qu’il deviendra discipline olympique dans quatre ans ? Savez-vous qu’un des deux seuls clubs romands existe à Neuchâtel et qu’une Vallonnière fait partie de l’effectif ? Savez-vous qu’elle vient d’être sélectionnée pour la première fois en équipe nationale lors d’un tournoi en Allemagne ? Non, vous ne le savez pas ? Alors on vous présente Lolita Mehmeti, prise en « flag » à son retour en Suisse.
Une Vallonnière prise en flag!