J’ai lu avec un vif intérêt l’intéressant rappel historique que Gabriel Risold a publié dans le Courrier du Val-de-Travers hebdo du 12 janvier à propos de « l’affaire des gentilés ». Voici ce que ces lignes m’ont suggéré de partager avec vous. À mon avis, l’échec de ce projet de changement de nom est largement dû au désir de faire vite et bien qui animait le Conseil communal flambant neuf de l’époque. Après l’étude de mon rapport, si mon argumentation les avait convaincues, les autorités n’auraient jamais, au grand jamais, dû introduire ce nouveau gentilé sous la forme d’une décision imposée d’en haut. D’autant moins d’ailleurs que le sujet touchait en plein au cœur des hommes et des femmes d’une commune tout juste unifiée et dont les contours étaient encore loin d’être parfaitement définis.

Et voilà, c’est déjà le deuxième hiver ravagé par la guerre que s’apprêtent à passer des Ukrainiens, dont la population avant la guerre était de 44 millions environ. Malheureusement toute la population subit les conséquences de la guerre. Bon nombre, principalement des femmes et des enfants, ont quitté le pays. Ils se trouvent à l’abri dans les quatre coins du monde. Mais ce sont des familles déchirées, et même loin, qui ne trouvent pas la paix au fond d’elles-mêmes. L’autre partie des civils reste dans le pays. Ils subissent les coupures d’électricité, absence de chauffage, d’eau, par zones, les fenêtres cassées à la suite d’explosions, sans nommer l’incertitude et l’inquiétude d’être tué à tout moment.

Cher Monsieur Perret, chères Mesdames et chers Messieurs de Suisse Éole, Il est à mon sens très confortable pour vous d’applaudir des décisions du Tribunal fédéral lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts financiers bien compris des grosses entreprises électriques dont votre lobby défend les intérêts. Parmi elles, les services industriels de Genève, qui savent à peine où se situe la Montagne de Buttes, mais s’apprêtent à la détruire.