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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Théâtre En décembre, le rock investira les Mascarons
Chroniques
5 septembre 2025

Théâtre En décembre, le rock investira les Mascarons

Dès décembre prochain, le théâtre des Mascarons, à Môtiers, vibrera aux riffs de guitares, avec un cabaret rock retraçant l’histoire de cette musique plurielle qui a rythmé la seconde moitié du 20e siècle. Actuellement en répétition, l’instigateur et coauteur de ce spectacle, Jérôme Jeannin, membre des Mascarons, détaille le projet.

Sept tableaux, quinze comédiens et chanteurs, quatre musiciens et deux heures pour retracer septante ans d’histoire du rock. Tel est le défi que se sont lancé Jérôme Jeannin, membre du groupe théâtral des Mascarons, et ses deux coauteur et autrice, Romain Jeanneret et Camille Semenzato. Le spectacle, intitulé « Une histoire du rock », est actuellement en répétition à la salle des Mascarons à Môtiers et la première est agendée au 5 décembre prochain. « Nous avons commencé à répéter en avril avant une pause jusqu’au début août », relate Jérôme Jeannin, à l’origine de cette création originale. Le metteur en scène de la dernière grande pièce des Mascarons, « Edmond », reconnaît que pour ce spectacle le défi est l’équilibre sonore et les chants. « Il y aura dix-sept chansons, plus les medleys », avance-t-il.

En effet, ce cabaret rock ira des origines de cette musique aux années nonante, de Bill Haley à Nirvana, en passant par Elvis Presley, Bob Dylan, les Beatles, les Beach Boys, Jimi Hendrix, les Sex Pistols ou encore les tendances plus pop avec Blondie. « Lors de l’écriture, l’un des défis était de choisir les morceaux emblématiques d’une certaine époque ou qui ont marqué une rupture », explique Jérôme Jeannin. Car, comme le relate ce dernier, le rock a connu plusieurs vies et plusieurs périodes. « En 58-59 déjà on parlait de la mort du rock », poursuit-il, en citant l’exemple de précurseurs décédés ou tombés dans l’anonymat et un « produit devenu marketing », alors que pourtant cette musique venait de la musique afro-américaine, une musique « ségrégée ». « Au début c’était un scandale ! », note, avec justesse, l’auteur du spectacle.

Sept chapitres pour septante ans

Durant trois mois, le temps de l’écriture, Jérôme Jeannin et ses coauteur et autrice, Romain Jeanneret, déjà coauteur d’une revue des Mascarons, et Camille Semenzato se sont donc attelés à cette tâche ardue du tri et aboutir à sept moments. « Les sept chapitres sont indépendants et différents », relève-t-il. Si cela peut apparaître comme « fractionné », le spectacle sera assurément à l’image de l’histoire du rock’ n’roll et du rock, faite de scissions et ruptures, comme avec la « British invasion » et les Beatles, le passage au rock psychédélique, de la fin des 60’s et des 70’s, ou  le renversement punk. « Dans les années quatre-vingt tout devient très nébuleux avec différents courants qui se mélangent », relate Jérôme Jeannin, qui reconnaît que « trouver une fin » au spectacle fut difficile, étant donné que l’histoire du rock se poursuit toujours.

Celle-ci a été fixée aux années nonante et à l’avènement de Nirvana, lorsque le groupe de l’État de Washington revendique un retour « à l’authentique » rock, provoquant et antisystème. Malgré cette « histoire du rock » savamment décortiquée, Jérôme Jeannin n’est pas totalement « un fan » de cette musique. « Je suis plutôt éclectique, j’écoute un peu de tout », avance-t-il. « Mais lorsque j’entendais certains morceaux célèbres, je ne connaissais pas les auteurs. Cette imperfection m’énervait ». Ainsi, durant les temps suspendus de la période du Covid, Jérôme Jeannin décide de s’intéresser à l’histoire de cette musique.

Un spectacle qui parle à tous

D’abord, le Fleurisan entreprend cet apprentissage via Wikipédia puis par diverses lectures, dont « Une histoire musicale du rock » de Christophe Pirenne, bible du genre de 600 pages. « Le rock a septante ans et il est le reflet de la société des septante dernières années », constate Jérôme Jeannin, en relevant que cette musique est le miroir de beaucoup d’attentes et d’espérances de la société civile des sixties et seventies et aussi des désillusions des eighties. Alors, le rock, est-elle l’unique musique pour raconter la deuxième partie du 20e siècle ? « Ce n’est pas la seule, mais peut-être la meilleure », estime-t-il.

La diversité du genre musical touchera assurément les spectateurs. « Cela parlera évidemment à tout le monde, mais certains seront plus sensibles à une période qu’à une autre », avance l’auteur du spectacle. Néanmoins, encore une fois, cette œuvre originale, faite de moments de théâtre, de musique et d’images d’archives, devrait ravir. Comme le détaille Jérôme Jeannin, les quinze comédiens sont parfaitement investis, ce cabaret rock bénéficie de musiciens de talents, dont notamment un guitariste professionnel, Quentin Seewer, qui a adapté les morceaux aux impératifs du spectacle et du lieu. « On a de la chance », conclut le coauteur, ajoutant que les échos de la future prestation se propagent de plus en plus dans le village et la région. Comme quoi cela semble attendu.

Gabriel Risold

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