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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / SOS Chats répond à une situation d’urgence fribourgeoise
Chroniques
17 janvier 2025

SOS Chats répond à une situation d’urgence fribourgeoise

Début janvier, branle-bas de combat dans les locaux de SOS Chats à Noiraigue. Un appel téléphonique a mis en alerte Tomi Tomek, Aurore Lecerf ainsi que leur équipe. Une dame serait en train de préparer le « tir » de trois chats errants, vivant à proximité de chez elle. « Puisque la SPA de Fribourg est sans moyen pour répondre à ce genre de situation, on a fait appel à nous », relate l’ange gardien des félins Tomi Tomek. Aussitôt au courant de la situation, SOS Chats a envoyé une bénévole sur place…

Pour la loi, ce sont des nuisibles !

Mission ? Attraper ces trois chats avant que les balles ne sifflent à leurs oreilles. « S’ils sont trop sauvages, nous sommes la seule institution capable de les accueillir. Malheureusement, ce type de chats ne sont pas protégés par la loi qui les considère comme de vulgaires nuisibles », relevait-elle le 6 janvier. Quelques heures plus tard, Tomi Tomek nous faisait savoir que leur vie n’était plus en danger à la suite d’une… négociation. On se croirait presque dans un film, au cœur d’une prise d’otages. « Il y a de ça », rigole-t-elle. « Malheureusement, le tir de chats errants fait beaucoup moins de bruit dans les médias. » Cette fois-ci, l’issue a été heureuse puisque la dame en question a accepté de sortir le drapeau blanc, le temps que les trois minets soient attrapés et mis en sécurité par l’équipe de SOS Chats.

Les chats restent introuvables

Malgré cette fin heureuse (qui n’en est pas encore une en réalité, lire la suite pour comprendre), Tomi Tomek continue de pester : « Cette loi contre les nuisibles est quand même une aberration. Nous avons déjà essayé de convaincre des politiciens de faire quelque chose mais notre pétition avait été refusée il y a quelque temps. On va réessayer », promet la combattante des chats.

Aux dernières nouvelles, arrivées ces dernières heures, les chats n’avaient toujours pas été capturés et ils restent donc à la merci des tirs si la situation venait à s’envenimer. « Nous faisons tout notre possible pour les trouver et les mettre en sécurité, tout en gérant l’impatience de certaines personnes du voisinage. » La suite au prochain épisode…

Kevin Vaucher

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