L’énergie du futur
L’énergie du futur sera produite par la fusion nucléaire. Ainsi chantent les Beatles « Here comes the Sun / Voici le soleil », puisqu’elle est produite de la même manière que l’énergie du soleil, par la compression des noyaux nucléaires sous l’effet de la chaleur.
Quand j’affirme cela (qui devient une évidence pour certains) on me répond que la fusion nucléaire n’est pas encore prête, qu’il faut ériger des éoliennes et des centres solaires*, et qu’il faut restreindre l’utilisation de l’électricité.
Toutefois, cette réponse oublie de dire que lorsque nous aurons fermé nos réacteurs à fission nucléaire, augmenté la capacité de nos barrages alpins, érigé un grand nombre de parcs éoliens et de centres solaires, la fusion nucléaire sera prête pour prendre sa place comme énergie principale. Elle aura la préférence par dessus toutes les autres sources d’énergie en raison de la quantité illimitée d’électricité qu’elle fournit, à la demande, sa sûreté et sa proximité.
N’oublions pas, qu’entre-temps, les besoins en électricité auront augmenté en quantités colossales en raison de toutes les formes électroniques de communication, l’imposition des voitures électriques, les pompes à chaleur, la climatisation et l’augmentation de la production de la nourriture sous serre. (Tout ceci en contradiction avec l’obligation de restreindre l’utilisation de l’électricité).
Les études sur la fusion nucléaire avancent à pas de géant partout dans le monde, tandis que les éoliennes, dont la technologie date des années 1980, seront bientôt désuètes et mises hors service.
Pour que la Suisse reste un pays industrialisé, avec son niveau de vie exemplaire, il nous faut miser sur la fusion nucléaire.
*Je fais une différence entre les panneaux solaires que chaque citoyen peut choisir (ou non) de placer sur son toit et les centres solaires qui sont érigés par les compagnies d’électricité dans les pâturages et les champs.
Richard Wilson, Travers