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Chroniques
16 mai 2025

Commune des Verrières

Les autorités souhaitent la fermeture du centre d’asile des Cernets

À la suite de l’augmentation des incivilités et des délits, le Conseil communal des Verrières a choisi de dénoncer la convention tripartite la liant à la Confédération et au Canton relative au centre de requérants d’asile des Cernets. Les autorités communales témoignent également d’une population excédée.

L’incendie de l’abri forestier du Pavillon, causé par un requérant d’asile du centre des Cernets le 10 avril dernier, aura été l’événement de trop pour la Commune des Verrières. « Nous constatons une augmentation des infractions tant en quantité qu’en gravité, avant c’étaient des incivilités, ce sont désormais des délits pénaux », expose Daniel Galster, président du Conseil communal, en reconnaissant que cet incendie est la « goutte d’eau » qui a fait déborder le vase. Ainsi, lors de sa séance du 14 avril, l’exécutif verrisan a décidé, à l’unanimité, de dénoncer la convention tripartite liant Commune, Canton et Confédération au sujet du centre de requérants d’asile « récalcitrants » des Cernets, et donc de demander sa fermeture.

« Le Conseil communal ne veut pas assumer le risque qu’il se passe quelque chose de plus grave encore », explique Daniel Galster, reconnaissant des infractions qui dégénèrent progressivement. Le président de l’exécutif et l’administrateur communal, Yvan Jeanrenaud, font part d’une population « excédée » et d’un certain climat de tension. Une dizaine de lettres a été adressée au bureau communal et les téléphones sont « réguliers ». De plus, si Daniel Galster et Yvan Jeanrenaud ne constatent pas de menaces, ils entendent certains habitants évoquer la possibilité de se faire justice eux-mêmes ou de représailles. « Il faut arrêter avant qu’il arrive un drame », estime l’administrateur, en constatant que « la coupe est pleine » pour la population.

Décision qui va « faire du bruit »

La dénonciation de la Commune des Verrières de la convention, signée en 2016, a été annoncée par les autorités au Canton et au Secrétariat d’État aux migrations (SEM). Le Conseil communal a reçu le conseiller d’État Alain Ribaux et la conseillère d’État Florence Nater le 22 avril, et le représentant régional du SEM le 30 avril. Un Conseil d’État qui a dit « comprendre » la position de l’exécutif communal, selon son président. Le courrier recommandé a, lui, été adressé la semaine dernière à la Confédération.

« Sur le fond, les autorités fédérales doivent se douter des raisons de notre démarche », indique Daniel Galster, estimant que « cela va faire du bruit » et que la commune pourrait passer pour « des bandits ». Un avis partagé par l’administrateur communal qui souhaite rappeler la part faite par Les Verrières pour l’asile et la tradition communale d’accueil, notamment l’épisode historique de l’accueil de l’armée du général Bourbaki ou, plus récemment, le fonctionnement du centre cantonal de réfugiés de 1986 à 2005. « Peu de communes en Suisse en ont fait autant », relève-t-il.

Dénonciation « irrévocable »

Désormais, le Conseil communal est dans l’attente d’un retour des autorités fédérales. Toutefois, l’exécutif n’est pas certain que l’exploitation du centre, propriété de la Confédération, pourrait continuer sans son accord. Pour Daniel Galster et Yvan Jeanrenaud, si cela était légalement plausible, cela se révélerait compliqué en pratique, citant en exemple le déneigement de la route d’accès au centre en hiver. Également, le président des Verrières relève qu’à l’origine, le centre des Cernets était un centre-test pour les requérants d’asile dits « récalcitrants » et qu’un deuxième centre spécifique devait être créé en Suisse alémanique une fois un bilan tiré de l’expérience des Verrières. « Mais il n’y a jamais eu de véritable bilan », explique-t-il, en rappelant que ce deuxième centre n’a jamais vu le jour.

Depuis l’ouverture fin 2018, Daniel Galster note que des adaptations – nombre de requérants, horaires des patrouilles ou encore présence d’agents de sécurité – ont été apportées. Bien que le président de l’exécutif salue ces actions, celles-ci ne sont jamais parvenues à diminuer les incivilités. « Nous, ce bilan, on le voit », dit-il. Cette dénonciation de la convention tripartite, signée en 2016, est jugée « irrévocable » par les autorités communales, ainsi, ces dernières s’opposeraient dans l’immédiat à l’établissement aux Cernets d’un centre d’asile normal. « Il faut laisser notre population respirer car elle est à bout », juge Yvan Jeanrenaud. Le Conseil communal verrisan espère une entrée en matière relativement rapide de la Confédération et une évolution satisfaisante du dossier dans les prochains mois.

Gabriel Risold

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