Foire d’automne de Couvet
Bonjour, vous avez acheté quoi?
Le 25 octobre a eu lieu l’incontournable foire d’automne de Couvet. Le brouillard matinal a retardé quelque peu l’arrivée de la foule dans la Grand-Rue de Couvet. Finalement, le ciel s’est dégagé et les habitants ont « rappliqué ». La rue s’est véritablement « noircie » à partir de 11 heures, pour l’apéro et l’heure du repas. L’après-midi, les affaires ont ainsi pu se faire et la grande majorité des stands se disait très satisfaite de cette édition en termes de ventes. Justement, qu’est-ce que vous venez acheter à la foire de Couvet ?
« Des bêtises pas très utiles »
J’ai posé cette question sans relâche aux personnes que j’ai rencontrées durant ma visite à la foire. Et les réponses ont été passablement variées. Sans surprise, Marie a été tirée par la main vers tous les stands de jouets par les trois enfants qui l’accompagnaient vendredi. Vous avez acheté quoi ? « Que des bêtises pas très utiles », plaisantait-elle en essayant de canaliser l’énergie de la jeunesse qui l’entourait. À mi-parcours, la fille avait déjà une figurine dans les mains pendant que les deux garçons s’amusaient avec des petits pétards à lancer par terre. Et vous ? « Je me suis quand même fait plaisir en m’achetant quelques bougies. » De quoi relaxer la tête après cette virée pleine de vie et de bruit de pétards, à la foire.
« Des fleurs pour le cimetière »
Un peu plus loin, un jeune couple portait un sac rempli d’épices. « Nous venons de refaire la cuisine et nous restockons le tiroir à épices. Habituellement, on vient plutôt pour manger une petite douceur et flâner un peu. » Justement, l’odeur de caramel traîne pas loin et Christiane n’a pas résisté longtemps à ses faveurs odorantes. « Non, non, ce n’est pas pour moi. Je compte les offrir », dit-elle en s’éloignant d’un pas pressé. Oui, oui, on vous croit sur parole Madame ! Bras croisés, et posé non loin de là, Jean-Paul m’interpelle ! Nous échangeons quelques mots et je lui pose la question du jour : qu’avez-vous acheté ? « Des fleurs pour le cimetière. » Eh bien vous êtes prévoyant vous. « Mais non, pas pour moi hein, c’est pour une personne déjà décédée », rétorque-t-il d’un ton rieur. Oups, je suis définitivement impayable quand je m’y mets…
Kevin Vaucher