AVS, la treizième
Les opposants argumentent qu’une treizième rente AVS profiterait également aux riches, donc à ceux qui n’en ont pas vraiment besoin.
Mais qui contraint les riches à accepter cette treizième ? Ne pourraient-ils pas la refuser et l’offrir à l’AVS afin de l’aider à alimenter sa caisse ? Ils en ont certainement le droit, je ne veux pas parler de devoir.
Mais je sais qu’en Suisse les citoyennes et citoyens un peu plus fortunés aiment l’argent, bien plus que leurs compatriotes pauvres. Il ne leur viendrait guère à l’idée de renoncer à une somme dont d’autres auraient vivement besoin pour s’offrir le strict nécessaire afin de mener une vie convenable.
Heinz Salvisberg, Buttes