AR Mood Festival
Un succès total pour la quatrième édition
Durant trois jours, l’AR Mood Festival a attiré un très nombreux public, le week-end dernier,
à Fleurier. Premier bilan de cette 4e édition avec Franziska Vuille et Mike Cortese, vice-présidente et président du comité d’organisation.
Tandis qu’une foule dense profitait d’un après-midi dominical ensoleillé sur la place de Longereuse et que l’AR Mood Festival s’apprêtait à vivre ses derniers concerts, Franziska Vuille et Mike Cortese, respectivement vice-présidente et président de l’organisation, affichaient de larges sourires. « Le comité va clôturer cette édition très, très satisfait », commence la vice-présidente. « Nos attentes sont plus que comblées », renchérit Mike Cortese. Si les deux membres du comité rappellent qu’il est difficile de dresser un compte précis de l’affluence pour un festival gratuit, ils estiment la fréquentation du vendredi et du dimanche à plus de mille personnes. « Et pour le samedi, on peut faire fois trois », relève Franziska Vuille. Soit sur l’ensemble du week-end plus de 7500 personnes. L’édition précédente en avait attiré 6000.
Chaque jour, comme le soulignent les deux organisateurs, a trouvé son public : très « vallonnier », le vendredi, familial le dimanche, notamment avec les animations pour enfants, et quelque peu plus jeune et diversifié le samedi. « L’affiche du deuxième jour, très alléchante avec notamment Trois Cafés Gourmands, a attiré des gens de plus loin, des Romands, des Français », relate Mike Cortese, rappelant la fierté du comité de proposer au public le trio français dans un festival gratuit. La vice-présidente note également le plaisir du comité à le recevoir et lui faire découvrir les particularités du Vallon, comme l’absinthe. « Ils sont même restés boire quelques verres au bar ensuite », raconte-t-elle. Le concert, dimanche en fin de journée, du Neuchâtelois Junior Tshaka augurait aussi des meilleurs auspices.
Sourires et mercis comme « salaire »
La deuxième scène en extérieur est aussi une satisfaction pour les organisateurs. « Cela a offert une scène à des artistes vallonniers et régionaux », indiquent-ils, soulignant leur souhait d’offrir une affiche éclectique et « pour tous les goûts ». Le président confie également que les food trucks étaient très satisfaits de la fréquentation, des files d’attente se formant à l’heure des repas. Le mode de paiement « no cash », « simple et rapide », selon ce dernier, a parfaitement fonctionné et a été compris par le public.
Alors que la fin du festival approche, Franziska Vuille et Mike Cortese n’ont pas noté de problèmes majeurs, ni techniques, ni sanitaires ou de sécurité. « Notre structure roule bien, surtout grâce à l’investissement des 160 bénévoles », jugent la vice-présidente et le président de l’organisation, en tenant à mettre en avant le superbe travail des autres membres du comité, très complémentaires. Évidemment, ils tiennent aussi à remercier la dizaine de sponsors qui permet à l’événement de demeurer gratuit, une volonté forte des organisateurs.
Regard déjà tourné vers le futur
Seul bémol dans ce bilan au beau fixe, peut-être, selon eux, la température relativement frisquette du vendredi soir, mais qui n’était pas de leur ressort. Au final, cette 4e édition s’avère une pleine réussite et démontre que le concept plaît. « Notre ‹ salaire ›, entre guillemets, c’est de voir les sourires des gens », avoue Mike Cortese. « Beaucoup de personnes nous ont remerciés et c’est cela qui importe », complète Franziska Vuille. Cette reconnaissance constitue la motivation du comité de Mood Events qui est prêt à se tourner vers une 5e édition.
« Nous y réfléchissons déjà et nous avons quelques idées d’artistes et d’animations pour cette édition anniversaire », reconnaissent la vice-présidente et le président du comité. Seule certitude, les organisateurs veulent rester une manifestation à taille humaine et demeurer sur la place de Longereuse. « Nos fidèles sponsors nous soutiennent pour la suite », poursuit Franziska Vuille, soulignant que la qualité de l’organisation, jusque dans les détails, est saluée. « On termine cette édition et on va repartir direct sur la prochaine », note Mike Cortese, en ajoutant que, désormais, des food trucks et des sponsors les approchent en amont. Ainsi, l’AR Mood Festival regarde vers 2026. « Et les bénévoles sont toujours les bienvenus », concluent, avec le sourire, les deux membres du comité d’organisation. L’appel est lancé et le rendez-vous pris.
Gabriel Risold