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Son essence, c’est l’excellence!
Portrait
8 décembre 2022

Le Vallon brille sur la scène mondiale

Son essence, c’est l’excellence!

Romain Mingard, vous avez peut-être entendu son nom récemment. Au mois d’octobre, ce menuisier de 20 ans a remporté la médaille de bronze au mondial de menuiserie, disputé à Bâle. Depuis petit, c’est la noblesse du bois qui le fascine. En grandissant, le Covasson s’est pris de passion pour la technicité des belles constructions en bois. Chaque technique nouvelle est une opportunité de tailler un peu plus encore le talent qu’il a dans les mains. Son essence à lui, c’est l’excellence et le goût toujours renouvelé de l’effort et du travail.

Romain Mingard a posé ses mains sur le bois petit. Et depuis, il n’a plus réussi à les retirer. Sa dextérité, elle, s’est démultipliée.

Un acte vaut mieux que 1000 mots, dit-on. Plus jeune, Romain Mingard a grandement participé à la rénovation de la maison familiale qui se trouve sur les hauteurs de Couvet. Au côté de son papa paysagiste, le garçon trouvait déjà son bonheur dans la transformation du bois. Aujourd’hui, cette même maison familiale est devenue tellement  entourée de bois et de machines de menuiserie que Romain a dû déplacer une partie de ses machines dans un petit atelier de Buttes. Mais nous y reviendrons plus tard.

L’éveil professionnel à la menuiserie Favre

Originaire du canton de Vaud, la famille Mingard s’est installée au Val-de-Travers il y a douze ans. Le jeune homme se considère pleinement comme un Vallonnier aujourd’hui. « J’aime tellement l’absinthe que ça pourrait difficilement en être autrement », se marre-t-il volontiers. Pour son apprentissage, il a aussi choisi de rester dans le local. C’est au sein de la menuiserie fleurisane d’Olivier Favre, puis dans celle de Matthey, à Cortaillod, qu’il a fait ses armes. Et c’est durant cette période de CFC qu’il a commencé à s’entraîner de plus en plus sérieusement pour participer à des concours.

Une suite de podiums jusqu’au sacre national

Comme le bois, le Covasson a suivi un processus de transformation en crescendo. à chaque étape, ses compétences et ses exigences ont augmenté en conséquence. Et les résultats ont suivi une trajectoire tout aussi galopante. Meilleur Neuchâtelois, deuxième meilleur Romand puis un quasi-sans-faute lors des championnats nationaux. « J’ai eu la médaille d’argent en ébénisterie et celle d’or en menuiserie. Et c’est en devenant le meilleur menuisier suisse que j’ai été automatiquement sélectionné pour le Mondial de la discipline en octobre 2022. »

80 heures de menuiserie par semaine

Présenté comme ça, ça paraît simple voire simpliste. Mais un parcours pareil ne s’obtient pas en suçant de la réglisse. Lorsqu’il travaillait la semaine, le Vallonnier s’entraînait le soir et les week-ends. Jusqu’à minuit s’il le fallait. Au total, il totalisait 80 heures de menuiserie par semaine à cette époque. On a rien sans rien, dit-on aussi ! « Pour préparer le mondial, j’ai particulièrement intensifié mon entraînement. J’ai pu m’entraîner dans l’atelier de Loïc Vaucher, à Buttes. Il m’a doublement aidé en acceptant de stocker quelques-unes de mes machines personnelles. Je n’avais plus de place pour les stocker chez moi » Une passion débordante, devrait-on dire ?

Au bout du processus, du métal !

En janvier 2022, Romain Mingard a finalement rejoint son expert international, à Bex, afin d’être coaché en fonction des normes worldskills, imposées lors du mondial. « Concrètement, on a fait beaucoup de montage et d’assemblage. Je me suis notamment entraîné à faire une porte d’un mètre vingt car c’est ce que j’avais à faire le jour de la compétition. » Pendant huit mois, il s’est entraîné tous les jours de 7 h à 19 h, ne laissant aucun détail au hasard. Au bout du processus, sa récompense n’était pas taillée dans le bois mais dans le métal. Celui de bronze plus spécialement. Et son «écorce » était mondiale.

Fair-play avec le gagnant chinois

« Quand j’ai demandé au gagnant chinois depuis  combien de temps il s’entraînait, il m’a répondu sept ans et demi. Moi, j’ai fait huit mois intensifs ‹ seulement ›. Je lui ai répondu qu’il méritait sa victoire », glisse le Vallonnier, sans rancune. La compétition terminée, il n’a pas fini de courir pour autant. Il a commencé l’école du bois à Bienne. Et son aventure mondiale lui a fait prendre un mois de retard. « Va falloir que je rattrape tout ça », lance l’infatigable travailleur du bois.

Ça en fait de la matière à rattraper ! mais pour gérer la matière, on lui fait confiance, ça il sait faire à la perfection !

Kevin Vaucher

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