FSG
Des classiques, en musique!
Une semaine après la société de gym des Verrières, c’était au tour de la FSG Couvet de présenter ses deux soirées de gym annuelles, le week-end passé, à la Salle de spectacles. Le thème de la soirée était aussi énigmatique qu’affriolant : « la FSG revisite ses classiques » ! Ainsi, on a vu débouler des charlots, des prisonniers, des Schtroumpfs, des Bratisla Boys, des danseuses de french cancan et des moniteurs en tenues de cow-boys sur scène. Liste non exhaustive. Même le « vrai faux » Julien Lepers a passé une tête!
La tradition est tellement immuable que les monitrices et les moniteurs, même chevronnés, ne se rappellent plus exactement à quelle année elle remonte. Peu importe, la double soirée de gym covassonne est faite pour passer un bon moment, juste avant les fêtes. C’est l’occasion pour une centaine de jeunes à très jeunes enfants de venir montrer ce qu’ils ont appris durant l’année. Plusieurs groupes se sont ainsi succédé sur la scène de la Salle de spectacles parmi lesquels le groupe parent-enfant, la jeunesse-danse ou encore les athlètes du street-workout. Un bien beau mélange.
Mélange des genres en 1995
Ce mélange et cette mixité ont notamment été rendus possibles par le rapprochement de la gym hommes et de la gym femmes en 1995. Jusque-là, on ne mélangeait pas les genres à l’effort du côté de la FSG Couvet. Tant vendredi que samedi, plus de 200 personnes ont payé leur billet « pour voir », comme on dit. Étant donné que les enfants de moins de 16 ans bénéficiaient de l’entrée gratuite, c’est à chaque fois quelque 300 spectateurs qui garnissaient la salle. Le show commençait à 20 h et c’est une entrée en matière en douceur qui nous a été proposée.
« ça fait partie du truc »
D’abord avec leurs parents, puis sans eux. Les plus petits ont eu droit à l’ouverture du spectacle. Entre autres joyeusetés, on les a vus sous la moustache et le chapeau de Charlie Chaplin, en panthère rose et en roi lion. Effectivement, de sacrés classiques ! Les différentes acrobaties et chorégraphies n’allaient évidemment pas sans toutes les maladresses que l’on peut avoir à cet âge. « C’est mignon ! Mais oui, ça fait partie du ‹ truc › », s’amusaient deux copines, flanquées d’un sourire ému. Les filles un peu plus âgées sont ensuite entrées en action avec des représentations plus sophistiquées, mêlant du jeu de balles et de l’adresse avec des cerceaux par exemple.
En transit vers les cachots de Môtiers ?
Comme sur des roulettes ! Cette montée en puissance a ensuite pris de la vitesse avec un numéro préparé en équilibre sur des « pédalos » (deux planches d’appui au milieu de roues). Aussitôt revenus sur la terre ferme, ils ont été suivis par des prisonniers traversant la scène, boulets aux pieds. Direction les cachots du château de Môtiers peut-être ? Pas le temps de répondre à cette question qu’une horde de sportifs défilaient sous le drapeau olympique sur la scène de Couvet. Oui, oui, tout ça en 40 minutes, chrono en main.
French cancan jusqu’au- boutiste
L’offre artistique, décidément très large, a encore été complétée par un clin d’œil à Véronique et Davina (toutouyoutou, toutouyoutou, c’est bien ça. Vous l’aurez en tête pour le reste de la soirée…) puis par des exercices au sol. Avant l’entracte, les « Schtroumpfs volants » ont fait prendre de la hauteur au spectacle avant que quatre danseuses de french cancan n’entrent en action. Et c’est lorsqu’elles se sont retournées pour soulever leurs robes pour le fameux final du french cancan que le rideau est tombé. Le public a sans doute apprécié le « jusqu’au-boutisme » de la performance.
Ah oui, je dis oui, oui, oui…
En deuxième partie, il y a eu davantage de matériel sur scène et les athlètes ont pu montrer ce qu’ils savaient faire aux barres parallèles et au trampoline notamment. Le street workout en a profité pour sortir les muscles, juste après une petite pause « jeu télé » avec une version revisitée de question pour un champion. Sympa ! Ce sont finalement les moniteurs qui ont eu l’honneur de boucler la soirée, en dégainant une petite danse énergique en habits de cow-boys. De quoi concurrencer sérieusement les « Bratisla Boys », qui s’étaient produits un peu avant. Classique… et mythique !
Kevin Vaucher