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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Voilà ce qui vous attend au Swiss Canyon Trail…
Chroniques
7 juin 2024

Voilà ce qui vous attend au Swiss Canyon Trail…

La 29e édition du Swiss Canyon Trail s’annonce et s’avance sous les meilleurs auspices. En début de semaine, plus de 2800 coureurs s’étaient déjà inscrits sur l’une des cinq distances à choix. Ce qui constitue un record pour l’événement. 250 enfants sont attendus le vendredi pour le Défi Jeunesse. Le lendemain, l’une des attractions du samedi sera la grande nouveauté 2024 : le parcours de 16 kilomètres et ses 600 mètres de dénivelé positif. Nous vous dévoilons ce parcours en détail et nous vous donnons rendez-vous sur la ligne de départ le 8 juin !

En haut, la trace des 16 kilomètres. En photo principale, le point numéro 1 de cette carte. À cet endroit, vous venez de faire 3 bornes de plat et vous débutez 3.5 kilomètres de montée derrière les Mines d’asphalte.

Un condensé de trail sur 16 kilomètres, voilà ce que promettent les organisateurs avec cette nouvelle distance qui s’ajoute aux quatre autres déjà existantes (111, 81, 51 et 31 bornes). L’idée est vraiment de rassembler un maximum de personnes, que ce soit sur les sentiers ou en bord de chemins. Le départ prévu l’après-midi (15 h 45) colle parfaitement à cet objectif. Si le pari semble d’ores et déjà gagné sur le papier, avec un record de participation à la clef, qu’en est-il du terrain ? Nous avons chaussé les baskets pour une petite reconnaissance de circonstance. En effet, samedi, je me mêlerai au peloton afin de vivre de l’intérieur cette grande première. Nous vous donnerons des nouvelles dans le prochain Courrier bien sûr !

450 mètres de dénivelé en début de parcours

Mais assez de blabla, rentrons dans le vif du sujet. Après la reconnaissance, nous pouvons découper le parcours en cinq parties distinctes. Il y a d’abord le départ d’espaceVal, à une altitude de 729 mètres. Celui-ci est plutôt tranquille puisqu’il vous mènera gentiment à plat sur trois kilomètres. Le temps de passer derrière les Mines d’asphalte et d’arriver devant la grosse difficulté du parcours. C’est au lieu-dit des Grands Champs que la grande montée débute. Vous voilà embarqué dans 3.5 bornes de pente. D’abord à travers des chemins blancs puis rapidement au cœur de la forêt qui surplombe Couvet. Serrez les dents car vous allez « manger » 450 des 600 mètres de dénivelé positif sur ce tronçon. Pour ne rien arranger, les pluies à répétition des derniers jours ont détrempé le terrain qui est très gras (pour ne pas dire peu praticable à certains endroits).

Point culminant à 1120 mètres d’altitude

Conseil important : le choix de chaussures « à crampons » pourra s’avérer bien utile. Lorsque vous verrez enfin le bout de la forêt, vous en sortirez au niveau des Ruillères, sur le Haut-de-Riaux et à proximité du restaurant Les Plânes (pour les suiveurs qui ont une petite soif). Souriez car vous avez atteint le point culminant du parcours, à 1120 mètres d’altitude. On a coutume de dire « ça ne tombera pas plus bas », ben là, vous ne monterez pas plus haut. Vous aurez déjà parcouru 6.5 kilomètres depuis le coup de pistolet.  Pour récupérer un peu (un peu on a dit), vous profiterez alors d’un secteur de 3.4 bornes constitué essentiellement de descente jusqu’au seul ravitaillement du parcours, placé près de la cascade de Môtiers (kilomètre 9.2).

Ravito, seconde difficulté et… la plongée sur Couvet !

Après quelques centaines de mètres à plat, vous vous dirigerez alors vers la deuxième difficulté de la boucle. Rassurez-vous, rien de comparable avec ce que vous avez vécu précédemment. Ici, on parle d’une pente qui vous accompagnera durant 600 mètres (avec un dénivelé de 100 mètres au total). Une fois « en haut », souriez une deuxième fois car vous avez déjà couru 10.5 bornes et la dernière partie est la plus roulante. Le final vous offrira 3 kilomètres vallonnés en forêt, une plongée d’une borne sur Couvet au niveau de la piste feu de l’ECAP (près des Mines d’asphalte) et 1.5 kilomètre de plat pour revenir vers espaceVal le long de l’Areuse. Jolie balade non ? Allez, rendez-vous samedi et… n’oubliez pas de sourire surtout ! Kevin Vaucher

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