La force, l’engagement et les passions de
Pierre Aubert !
« Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui perd sa passion ! » Saint Augustin
Carte d’identité
Carte d’identité
Nom: Aubert
Prénom: Pierre
Né le: 16 juin 1949, à Yverdon
Profession: Entrepreneur
État civil: Marié à Marlène, père de Yan et grand-père de Emma et Maxime
Domicile: Môtiers
Même s’il est né à Yverdon et y a passé les douze premières années de sa vie, Pierre Aubert est marqué du sceau du Val-de-Travers puisqu’il en possède l’ADN : la force, le courage et la ténacité des pionniers en même temps que l’engagement citoyen. Homme de passions, Pierre déroule le fil de la pelote de sa vie avec bien davantage que du plaisir, avec l’amour de la vie !
Une enfance heureuse
Une enfance heureuse
« Coin de terre », c’est l’endroit où grandit Pierre Aubert à Yverdon,
Dans les vernes, au bord du lac, on fabriquait des arcs et des flèches ! Une enfance heureuse, avec ma sœur et mes parents, l’entretien du jardin et de la pelouse, on plantait les lignes de carottes et on allait aux petits fruits !
La nomination de son père à la tête de la SEVT amène la famille à déménager à Fleurier. De ses deux dernières années d’école secondaire à la rue François-Jaques, Pierre se souvient avec bonheur de son professeur de physique-chimie, directeur de l’époque, Henri Robert et, avec moins de plaisir, de Jaques Lesquereux qui lui avait lancé : « L’agriculture manque de bras ! ». Pierre Aubert d’ajouter :
Je n’étais pas très scolaire, j’étais sélectif mais cela suffisait pour le peu de temps que je consacrais à mes devoirs !
Le choix professionnel est donc tout trouvé, l’école technique de Couvet pour un apprentissage de mécanicien sur appareils électroniques :
Mon père était dans la branche et j’aimais partager ses bricolages avec lui !
Une belle histoire…
Une belle histoire…
Soucis de santé obligent, Pierre Aubert abandonne cette voie pour se diriger vers une autre branche : la galvanoplastie. Il entame alors un apprentissage dual au Technicum de La Chaux-de-Fonds et au sein d’Universo, fabrique Keusch :
En fait, j’ai fait mon apprentissage tout seul. Personne ne connaissait le métier, j’étais mon maître d’apprentissage !
Un maître d’apprentissage performant puisque Pierre obtient son CFC d’électroplaste en 1972, premier de sa volée après un cursus de quatre années. Autre réussite, la rencontre avec Marlène en 1971, future épouse de Pierre, laquelle est alors secrétaire de direction auprès de Pierre Keusch. Ils ne se quitteront plus, tant au plan privé qu’au plan professionnel. En 1973, Pierre est engagé en qualité de technico-commercial pour la Suisse romande au sein d’une entreprise de produits chimiques. Il se perfectionne à l’occasion de stages d’études à Berlin, à Paris et à Vienne, notamment, toujours en couple. Mariage en 1973, naissance de Yan la même année, la famille s’installe à Boveresse :
Mon bureau à la maison et un rapport de direction tous les lundis à Zurich !
Pierre Aubert ajoute encore :
Au moment de la restructuration, on m’a demandé de choisir entre le Mexique et l’Allemagne… Marlène loin de ses sapins, c’était exclu ! Nous avons donc contourné l’obstacle et je me suis mis à mon compte, conserver un atelier de sous-traitance pour l’horlogerie afin de faire manger la famille !
En 1979, la famille Aubert construit et s’installe à Môtiers. Quant à l’entreprise, elle se développe alors à la rue de l’Hôpital, dans les locaux de la Fleurier Watch, puis, prenant de l’essor, à la rue de l’Industrie, dans son propre bâtiment. Pierre n’omet pas d’ajouter, avec insistance :
Avec Marlène, on a construit ensemble, elle m’a soutenu et encouragé en permanence. Elle m’a beaucoup aidé ! Et maintenant que Yan, notre fils, appartient à l’entreprise, c’est une situation idéale ! Travailler en famille, c’est un bonheur !
La vie associative
La vie associative
Pierre Aubert est affirmatif :
La politique ne m’a jamais intéressé. Je ne me sentais pas de suivre les idées d’un parti politique. Dès lors, je me suis dit que j’avais un devoir à remplir vis-à-vis de la société civile !
L’inventaire des engagements de Pierre est impressionnant : SI Les Six-Communes, Fondation Clairval-Valfleuri depuis plus de vingt ans, comité des gorges de la Poëta-Raisse, la Fondation Jufer, la Société philantropique suisse Union et le Lion’s Club, les deux depuis plus de 35 ans dont une présidence tournante d’un an, pour la dernière. Un engagement à la hauteur de l’amour de Pierre pour le Val-de-Travers :
J’adore voyager – états-Unis, Canada, Mexique, Kenya, Algérie et Tunisie, égypte, etc… – mais qu’est-ce que j’apprécie de revenir à la maison ! Une qualité de vie rare et un haut degré de sécurité, on s’y sent bien, au calme !
Regards extérieurs
Regards extérieurs
Amis de longue date, Paul et Eliane Gertsch s’expriment ainsi :
Ce sont de vrais amis sur lesquels on peut compter. Nous avons fait plein de conneries ensemble. Avec eux, c’est le sac à dos, par n’importe quel temps, le saucisson ou la fondue et surtout, ne pas oublier le champagne pour l’apéritif de Marlène !
Quant à son ami Vincent Codoni :
Dix ans de Lion’s Club, ça tisse des liens. Pierre est un membre actif, fidèle en amitié et sur lequel on peut compter. Il est, tout comme moi, à l’origine des « 12 heures des tripes » et sans ses talents de cuisinier et de chimiste, rien n’aurait pu se faire ! De chimiste oui car sa vinaigrette savamment dosée mériterait d’être brevetée !
L’élégance de la passion
L’élégance de la passion
Dans les yeux des gens, on voit ce qu’ils verront, non pas ce qu’ils ont vu…
… Pierre Aubert confirme et complète l’adage. Dans la brillance de son regard, assurément, on lit son vécu, ses souvenirs, son courage et sa ténacité.
Mais on y distingue également ses rêves ! éternel étudiant et autodidacte, passionné de la vie, Pierre Aubert adore découvrir le monde, d’autres cultures et d’autres gens.
Ce qu’il affectionne pardessus tout, ce sont les « challenges » ! Non pas des paris fous pour se mettre en évidence, surtout pas. Des défis à la mesure de ses passions, se mettre au service des autres. Avec l’élégance de la discrétion et de l’humilité ! La classe des personnes qui sont convaincues que ce sont les contacts avec autrui qui forgent un homme.