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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Vie au Vallon – Heidi Koenig
21 avril 2021

La vie au Vallon

Heidi Koenig – une figure légendaire du Vallon !

« Je sais que la vie vaut la peine d’être vécue, que le bonheur est accessible, qu’il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu’on aime avec un abandon total de soi… » Romain Gary

Carte d’identité

Carte d’identité

Nom: Sinicropi
Prénom: Fiona

Née le: 30 septembre 1995, à Couvet
État civil: Célibataire

Profession: Conseillère à la clientèle privée – Banque Raiffeisen – Fleurier
Domicile: Fleurier

Une belle jeunesse en pleine nature ! …

C’est ainsi que Heidi Koenig résume son enfance avec sa sœur et son frère, sous l’autorité d’une mère veuve qui a consacré, elle aussi, son existence à « se mettre au service des autres ».

On s’amusait beaucoup dehors, avec ce qu’on avait ! Et on avait la chance de fréquenter l’école du village !

Avec ce sourire qui traverse en permanence le visage d’Heidi Koenig…

Adolescence

Adolescence

À 17 ans, Heidi s’en va du côté d’Eriz, près de Thoune :

Pour faire des ménages, c’était l’habitude !

Elle y demeurera quatre années durant, œuvrant tantôt à la boulangerie et au café attenant, de la famille.

C’est à Eriz qu’elle fait la connaissance de son mari. Lorsque ce dernier est engagé à Couvet, par la boucherie Bohren, elle le suit et travaille alors à l’Hôtel de la Poste de Fleurier. Un mariage en 1971 et une activité de sommelière au Buffet de la Gare de Couvet d’abord, à l’Union du même village ensuite.

Les années 70-80

Les années 70-80

Cette décennie sera déterminante pour Heidi Koenig. L’année 1972 marque la naissance de son fils André. Fin 1977, le gérant de l’endroit s’en va :

Les clients m’ont tout de suite dit que c’était quelque chose pour moi !

Heidi ne manque pas de courage, elle s’inscrit donc au cours de cafetier afin d’assumer ce nouveau défi. Un divorce en 1980 et l’année suivante, une nouvelle opportunité lorsque le gérant du Crêt-de-l’Eau s’approche d’Heidi pour l’inviter à reprendre les rênes de cet endroit mythique.

Ainsi, le 5 février 1981, c’est le début de cette immense et belle aventure qui vient de se terminer, la pandémie ayant quelque peu anticipé le terme des activités de l’endroit.

La grande aventure…

La grande aventure…

Une grande et belle aventure de presque quarante années ! Avec quelques déboires, l’incendie de 2005 notamment…

Un dimanche soir, j’étais en haut ! à 22 h 15, des pompiers tout autour de la maison, je me suis demandé ce qu’il se passait. J’ai pris ma chienne Belle et je suis partie. Six mois durant, j’ai habité chez mon fils à Saint-Sulpice et je le remercie ainsi que son épouse du fond du cœur !

Des journées plus que remplies avec le café de 9 h :

Les petits pains devaient être sur les tables pour le café ! Et des soirées qui se sont terminées tard, tard, tard… Sur la fin, j’annonçais la fermeture à 22 h !

Le moment de l’apéritif, l’arrivée des pensionnaires de midi, les joueurs de cartes, des gens de passage, l’apéro d’avant souper et les assemblées des sociétés :

La plupart de ces gens sont devenus des amis !

Des fanfares, des chorales, des contemporains, la société de gymnastique, le jass club, la Fondation, le parti socialiste… Sans oublier la cagnotte et l’écureuil et les gendarmes puisque le Crêt-de-l’Eau fut leur « stamm » des années durant. Tout cela, seule depuis 1998 et une reprise du bâtiment par son fils en 2011 !

Une vie au service d’autrui

Une vie au service d’autrui

Tout un symbole, Heidi Koenig commence par exprimer sa reconnaissance envers les siens, sa famille, ses amis, sa clientèle :

C’était une belle et grande famille !

Puis, elle évoque sa chance :

J’ai la santé et de la volonté ! Car il ne faut pas compter ses heures. Pour moi, l’important était que les gens se sentent chez eux !

Un vrai bistrot comme il n’en existe plus beaucoup ! Heidi ajoute enfin son amour du Val-de-Travers.

Une véritable vocation avec ce souci permanent de faire en sorte de pouvoir se lever chaque matin afin d’être au rendez-vous. D’ailleurs, Heidi Koenig nous reçoit à une table du café, juste à côté de la « Stammtisch ». Elle ressort les livres qui citent son enseigne, les photos de son enfance. Le regard plein de souvenirs vivaces !

Au service, avec éthique !

Au service, avec éthique !

Pleine d’émotions… Oui, Heidi Koenig, partagée entre sa vie d’avant et celle d’aujourd’hui, est encore envahie d’émotions, tant sa vie au service des autres a été riche mais également harassante. Chez elle demeure – et demeurera sans doute toujours – cette éthique qui veut que l’on n’évoque pas le nom des clients. Car, des anecdotes, elle en possède de quoi écrire un livre.

Mais elle préfère les taire, comme elle choisit de ne citer personne en guise de témoins pour la rubrique « Regards extérieurs » … Une leçon de discrétion, de respect d’autrui et de tolérance. Chez Heidi Koenig, on perçoit comme une forme de distinction à servir tous les clients de la même manière. D’ailleurs, ils sont unanimes, ses clients, à dire combien Heidi a été merveilleuse. Une leçon de vie, une leçon de courage ! Il en a fallu du courage pour se montrer d’humeur égale malgré les circonstances de vie parfois difficiles. Un grand coup de chapeau, de la part de toute la population du Val-de-Travers !

Regards extérieurs

Regards extérieurs

Des clients ?

Oh je ne souhaite pas favoriser l’un ou l’autre ! Ils ont tous été tellement fantastiques pour moi ! …

Dès lors, une fois n’est pas coutume, choisissons le nom de feu Jacques Kaeslin pour apporter un hommage à Heidi Koenig. Une dédicace à l’occasion de la sortie de son ouvrage consacré aux enseignes du Val-de-Travers :

Heidi Koenig, c’est l’amabilité même, la fidélité au poste et à la clientèle. Aimable toujours, souriante et accueillante, comme il y en a peu !

Alain Cherbuin parle de Heidi comme d’une « figure légendaire du Val-de-Travers ».

C’était notre stamm, le gâteau au fromage de la Foire de Couvet. D’ailleurs j’ai organisé mon souper de départ chez Heidi, une femme formidable !

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