Transport
Application, SMS : transN a expliqué les modes de billetterie
Hier matin, à Fleurier, la séance d’information de transN, mise sur pied en collaboration avec AVIVO, a rencontré un vif succès. Près de quatre-vingts personnes ont répondu présente afin de découvrir les nouvelles modalités de billetterie.
Il n’est pas peu dire qu’il y avait foule, hier matin, à l’étage de la Brasserie du marché de Fleurier pour la deuxième séance d’information, après celle de la semaine passée à Neuchâtel, de transN à propos de la billetterie SMS et digitale. Une soixantaine de personnes était inscrite, mais comme l’a souligné Nicolas Grandjean, chargé de projet et communication, d’autres viennent « à l’improviste », grâce au bouche-à-oreille. Ce qui fut le cas, les organisateurs devant installer plusieurs dizaines de chaises supplémentaires. Au final, ils étaient presque quatre-vingts aînés et aînées à suivre cette présentation organisée conjointement par l’entreprise de transports publics et l’association de défense des retraités AVIVO.
Directrice du pôle clients de transN, Patricia Borloz s’est dite « impressionnée » par la foule lors de son message de bienvenue, soulignant qu’elle s’attendait à vingt ou vingt-cinq personnes. « Vous êtes au bon endroit pour découvrir toutes ces choses », a-t-elle indiqué en parlant de nouvelles modalités de billetterie, comme le billet SMS ou l’application Fairtiq. Responsable distribution de transN, Guillaume-Emile Wenger a rappelé les diverses « façons d’acheter un billet », du point de vente au shop en ligne à Fairtiq, du 0% digital au 100% digital. « Maintenant, la question c’est quel moyen choisir pour ma situation ? », a-t-il lancé, en demandant aux participants leur degré de facilité avec un outil connecté. Une grande majorité de mains s’est levée pour avouer des difficultés à utiliser leurs smartphones. Bien que la plupart aient posé le leur devant eux.
Prises de notes et photos
Dans une présentation d’une vingtaine de minutes, Guillaume-Emile Wenger a présenté ces nouveaux modes d’achat, notamment le récent billet SMS, où l’envoi d’un message avec le numéro de zone permet l’achat d’un billet. « Ici, pas besoin de compte, d’email, d’internet, le paiement est fait sur la facture du téléphone ou de la carte prépayée », détaille le responsable de transN. Ce dernier détaille également les modalités plus digitales, comme le shop en ligne et surtout l’application Fairtiq qui, une fois activée, suit les déplacements selon les horaires et calcule le billet ou les billets adéquats. Une activation qui se fait en « swipant » sur l’écran. « Est-ce que quelqu’un sait ce que c’est swiper ? », demande Guillaume-Emile Wenger. Une personne indique avec justesse le geste du doigt à effectuer.
L’assemblée se montre studieuse, plusieurs personnes prenant des notes et certaines photographiant même la présentation. À l’heure des premières questions, avant des ateliers plus individuels, plusieurs participants interrogent au sujet de Fairtiq. Nombre d’accompagnants possible, voyager avec son vélo, différence avec l’application CFF, utilisation aussi avec des billets dégriffés. Les questionnements sont de l’ordre du pratique et du quotidien. Ce moment d’échange est aussi l’occasion d’une ou deux remarques sur les infrastructures et quelques dysfonctionnements.
Certains font le choix du digital
La deuxième partie de cette séance a été consacrée à des ateliers et des entretiens personnalisés entre les participants et la dizaine de collaborateurs de transN présents. L’atelier pour répondre aux questions à propos de Fairtiq a attiré beaucoup d’aînés. Souvent, l’aide apportée consiste à montrer le fonctionnement de l’application, mais parfois il faut aider à l’installer et remplir les informations nécessaires pour son utilisation. Et, pour ce faire, il vaut mieux se rappeler son code de compte pour la télécharger, ce qui a pris parfois un peu de temps. « Ce n’est quand même pas tout simple », juge un participant. Néanmoins, après les conseils reçus, beaucoup sont satisfaits. « Ils sont sympas et expliquent bien », relève un autre.
Patricia Borloz souligne que nombre de personnes voient la facilité d’utilisation du digital, une fois que cela est expliqué. Toutefois, la nouvelle modalité du billet SMS répond aussi à une demande. « Nous proposons tout un portefeuille de solutions pour que chacun puisse avoir un ou plusieurs moyens de voyager », déclare la directrice du pôle clients. D’ailleurs, les entretiens individuels au sujet du billet SMS ont été aussi nombreux, les collaborateurs détaillant même concrètement le message à envoyer pour le trajet habituel de certains usagers. Visiblement, après cette séance d’information, une partie des participants aura fait le pas du billet 100% digital et l’autre le choix du 50%, celui du SMS.
Gabriel Risold