Tous azimuts
Neutres mais pas pleutres ?
Ce 24 février cela fera une année que la Russie a ramené la guerre sur le continent européen, année de morts, massacres et crimes…
Depuis, l’opinion suisse s’est à peu près figée entre neutralité totale et neutralité variable, permettant un soutien, autre qu’humanitaire, à l’Ukraine. Un récent sondage montre que les 18-35 ans sont à près de 50% pour une attitude plus modérée face à l’agressé… Reflet d’une génération n’ayant pas vécu la guerre froide et connaissant peu son passé, croyant que la neutralité a préservé son pays des maux guerriers…
Or, si personne ne souhaite la guerre, elle s’impose désormais à nous, pays neutre. Et en réalité, dans le combat de civilisation et de valeurs qui se profile entre nations démocratiques et les autocraties, au niveau mondial, la Suisse devra choisir de quel côté de l’histoire se tenir…
Les prémisses ukrainiennes tient du parfait rappel historique. Churchill aurait dit après la signature de Chamberlain des accords de Munich : « nous avions le choix entre le déshonneur et la guerre, nous avons choisi le déshonneur et nous aurons la guerre ». Tout est dit…
Rabov