Métiers d’avenir?

Récemment, j’écoutais perplexe des spécialistes, des employeurs et des politiques débattre d’orientation professionnelle, de système d’apprentissage et de leur finalité ultime : doter la jeunesse de profils conformes au futur marché de l’emploi. Telle formation était prometteuse avec la transition énergétique, tel métier avec de l’IA, etc… Et si ces « experts » se trompaient sur toute la ligne ?

Lors d’une fête familiale, j’ai discuté avec une jeune ado. Seule aspiration professionnelle : influenceuse ! Faire le job de son modèle, une instagrameuse dont je n’avais jamais entendu parler. En effet, gagner sa vie avec son smartphone pour seul outil et des likes pour unique contrôle qualité paraît plus que tentant… Mythe de faire fortune sans se fatiguer, juste en « postant » son existence ?

Les qualités pour ce nouveau taf sont avant tout, beauté et glamour, peuvent-elles vraiment remplacer CFC ou études ? Peut-on vraiment capitaliser toute une existence uniquement  sur un nombre de « vues » sur les réseaux sociaux ?

Les marchands de rêve et du miracle ont toujours existé, mais ont-ils vraiment duré ?

Rabov