Tous azimuts
GATTACA
Ce titre est celui d’un film de 1997, formé par les quatre lettres exprimant notre génome : G, A, T, C. Le film d’anticipation d’Andrew Niccol dépeint une société uniquement hiérarchisée par l’ADN et sa « qualité ». Quand je l’ai vu au lycée, cela demeurait de la fiction, désormais la potentialité d’un pareil monde est réalité !
Aujourd’hui, l’ADN permet de résoudre les plus obscure cold cases, déceler les taux de risques de maladies génétiques ou de cancers ou, lors d’une fécondation in vitro, d’opter pour le meilleur embryon avant l’insémination. Tant de bienfaits qui nous font oublier un revers de médaille.
Qu’en sera-t-il de notre société lorsque les personnes au génome augurant d’ennuis de santé seront exclues des assurances et celles pouvant tendre à la violence surveillées, en attente du passage à l’acte ? Que feront celles dont les gènes expriment peu de résistance au stress pour travailler ? Qu’adviendra-t-il de tous ceux dont l’ADN ne correspondra plus aux exigences…
Dans l’histoire, quand une société veut se mêler de génétique, de sang et de pureté, cela ne se termine jamais bien…
Rabov