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Paris, c’est fini?
Chroniques
26 janvier 2024

Team Espina : octobre 2023 – janvier 2024

Paris, c’est fini?

Destination 2024 ! Flore Espina est une cavalière vallonnière expatriée en Espagne. Elle vise une participation aux Jeux paralympiques de Paris cette année. En janvier 2022, nous avons dressé son portrait en revenant notamment sur l’accident qui lui a coûté sa jambe gauche à l’âge de 21 ans. Son rêve olympique, elle l’a gardé intact ! La jeune femme vous livre régulièrement de ses nouvelles vers l’accomplissement de son but qu’elle cherche à atteindre au côté de sa monture Dartañan de Fangar. Alors, une Vallonnière aux JO de Paris, vous y croyez ? Nous on y croit !

Paris, est-ce vraiment fini ? Cette interrogation rebondit dans ma tête depuis le 31 décembre. C’est à cette date que les classements pour l’attribution des places pour les JO 2024 de Paris ont été figés. Avant cela, j’ai pris une 14e place lors d’un concours disputé en Hollande. La concurrence était très relevée car il s’agissait de la dernière occasion de faire des points. Je suis contente de la performance de Dartañan même si je sais bien qu’il y a encore un peu de travail pour passer de « bon » à « excellent ».

Les nouvelles ne sont pas bonnes

L’excellence est indispensable pour exister face aux meilleurs sur la scène internationale et je crois que nous sommes gentiment sur ce chemin. Hélas, ça risque d’être un peu court pour Paris. Rien n’est encore certain. Comme toujours, il règne un certain flou autour des qualifications pour les Jeux olympiques. Alors j’ai moi-même fait quelques calculs et les nouvelles ne seraient pas bonnes. La Suisse espérait avoir une place pour les JO paralympiques de paradressage. Mais elle n’en aura a priori aucune ! Ce qui voudrait dire que ni ma concurrente helvétique, ni moi serions du voyage à Paris.

Système de quotas par continent

Encore une fois, tout cela demande confirmation. Mais il semble que le système de quotas par continent avantagerait les cavaliers et les cavalières hors Europe. Car l’Europe est la région du monde avec le niveau le plus élevé dans le hippisme. Par conséquent, ce système de qualification offre des tickets pour Paris à des cavaliers qui ont moins de points que moi uniquement par le fait qu’ils viennent d’un autre continent qui bénéficie d’un nombre minimum de places assurées. Quoi qu’il arrive, je reste fière de notre progression avec Dartañan. Nous avions commencé l’année aux alentours de la 55e place mondiale et nous la terminons à la 29e.

Pas reculer devant l’obstacle

Cela fait à peine une année que je travaille avec ce cheval et c’était très ambitieux de viser une place pour les JO 2024. La plupart des binômes olympiques ont de longues années de cohabitation « cavalier-cheval » derrière eux. Peut-être qu’il aurait été plus sage de penser aux JO de Los Angeles dans quatre ans ? Quoi qu’il arrive d’ici là, il y a plein d’échéances prestigieuses et motivantes qui arrivent comme les Mondiaux, les Européens ou les Jeux équestres mondiaux. Il ne faut jamais abandonner au premier obstacle. D’autant que notre courbe de progression est… excellente.

Une question d’état d’esprit

Mon état d’esprit a toujours été de montrer qu’il ne fallait jamais abandonner et que ce n’est pas parce que quelqu’un est en situation de handicap qu’il doit rester au fond de son canapé. C’est ce que j’essaie de montrer à mon fils Noah avec qui je fais beaucoup d’escalade. Pour Noël, on est venus voir la famille au Vallon et on est allés patiner au Centre de sports de glace. C’était la première fois que je remettais les patins depuis mon accident, il y a une quinzaine d’années. Avec de la volonté et un peu de patience, tout est possible…

Flore Espina

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