Durant trois jours, l’AR Mood Festival a attiré un très nombreux public, le week-end dernier, à Fleurier. Premier bilan de cette 4e édition avec Franziska Vuille et Mike Cortese, vice-présidente et président du comité d’organisation.

Grande première ce week-end pour l’église réformée évangélique du canton de Neuchâtel (EREN) qui inaugurait sa nouvelle vente paroissiale commune à la salle Fleurisia (auparavant organisée séparément à Couvet et à Fleurier). à voir les tablées bien étoffées du repas de samedi midi, cette fusion des forces n’a nullement décontenancé les fidèles. « Cela permet même un meilleur brassage de population », nous confiait un habitué après le dessert et à quelques minutes du premier tour de loto. Des bons dans différents commerces du Vallon étaient en jeu. Ceux qui n’ont pas fait « carton plein » au loto ont pu se rabattre sur les stands de tricots, bricos et décos vendus pour le compte de la paroisse.

L’église réformée évangélique du canton de Neuchâtel (EREN) lançait son week-end de vente paroissiale par une soirée au théâtre, vendredi passé, à la salle Fleurisia. Plus de 80 personnes, sans compter les retardataires, ont assisté à la pièce « Je suis qui je suis... et inversement ». Depuis que son nouveau directeur Pierre-Philippe Devaux est entré en poste, la compagnie La Marelle s’attaque volontiers à des sujets de société. Les violences conjugales et le harcèlement en 2022 ainsi que la quête de l’identité cette année. « On sait répondre à la question ‹ que fais-tu dans la vie › mais beaucoup moins à ‹ qui es-tu › », déclare le directeur-acteur. « D’ailleurs, cela ne nous viendrait pas à l’idée de poser cette question. » Pourtant, les artifices de la vie moderne et l’arrivée de l’intelligence artificielle, présente sur scène, (im)posent indubitablement cette question...