Enquête sur la sécurité physique et numérique ainsi que sa qualité

Afin de suivre son évolution et d’ajuster au mieux ses prestations aux attentes de la population, le Département de la sécurité, de la digitalisation et de la culture (DSDC) relance aujourd’hui cette étude. Réalisé sous son égide, ce sondage est adressé à 14’000 habitants du canton, sélectionnés pour constituer un échantillon représentatif de la population neuchâteloise. Les personnes concernées ont reçu ou recevront un courrier signé par la conseillère d’État Céline Vara. Il contiendra un lien vers le questionnaire en ligne, ainsi qu’un code d’accès personnel. L’enquête est disponible uniquement en version numérique.

Le traitement des données est strictement encadré : les réponses sont anonymes et aucun lien ne peut être établi entre les réponses et l’identité des participants. Le délai de participation est fixé au 19 septembre 2025. Ce sondage joue un rôle important pour l’État et les personnes qui ont reçu ou qui recevront le courrier sont vivement encouragées à y participer.

Soucieuse de conserver la confiance de la population et d’être présente là où les besoins se font sentir, la police neuchâteloise accorde une grande importance aux résultats de cette enquête. Ces derniers contribuent de manière concrète au pilotage de ses activités et à l’orientation de son action sur le terrain. Six ans après la première édition, il apparaît essentiel de mettre à jour ces données afin de suivre l’évolution de la société, de la criminalité et des préoccupations des citoyennes et citoyens du canton.

L’enquête est menée en collaboration avec une équipe de recherche indépendante, composée de l’École des sciences criminelles (ESC) de l’Université de Lausanne et du bureau d’expertise criminologique OutSiders Sàrl. Les données collectées seront analysées par les criminologues mandatés et un rapport est attendu pour le début de l’année 2026.

Résultats clés de 2019

L’édition précédente, menée en 2019, avait révélé un sentiment de sécurité globalement élevé dans le canton. Les principales sources d’inquiétude évoquées par la population concernaient la conduite dangereuse de véhicules, le vol de vélos et les cambriolages au domicile. Les répondants se disaient également plus préoccupés par les risques liés à Internet, tels que les escroqueries ou l’usage frauduleux de cartes bancaires, que par ceux du monde physique. L’enquête avait enfin mis en évidence un niveau de confiance élevé envers la police.

Comm.