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Chroniques
23 février 2023

Val-de-Travers

Revue de presse d’une fusion

Il y a quinze ans, la population de neuf villages du Val-de-Travers votait oui à la fusion et à la constitution de la Commune de Val-de-Travers, et ce après l’échec de la fusion des onze communes de la région. Retour sur les sept mois entre les deux votations au travers des archives du Courrier du Val-de-Travers et de L’Express.

Photo archives.

Demain 24 février 2023, cela fera quinze ans, jour pour jour, que les citoyens de Noiraigue, Travers, Couvet, Môtiers, Boveresse, Fleurier, Buttes, Saint-Sulpice et des Bayards acceptaient la fusion de leurs neuf communes et la création de celle de Val-de-Travers. « Neuf communes du Val-de-Travers disent oui pour n’en former qu’une », titrait L’Express, en page trois de son édition du 25 février 2008. La Une de l’édition du Courrier du Val-de-Travers hebdo du 28 février 2008 traitait évidemment aussi de l’événement avec « OUI »… la commune  « Val-de-Travers » est née !

Avec une moyenne de oui de 71.66%, le résultat de ce vote avait tout d’historique. Un adjectif que reprenait le Courrier du Val-de-Travers hebdo : « C’est historique ! à une confortable majorité, la fusion des neuf communes a été acceptée par les populations de tous les villages concernés ». « Le 24 février demeurera à jamais une date historique pour le Val-de-Travers », jugeait pour sa part L’Express, en précisant qu’il s’agissait de « la plus importante fusion jamais concrétisée en Suisse » et que celle-ci voyait « le jour après une dizaine d’années de discussions ! ». Et, le quotidien de rappeler que cette votation faisait suite à l’échec de la fusion à onze communes du 17 juin 2007.

Pas de « 11commeUne »

En effet, le succès de cette fusion à neuf suivait de quelques mois le refus de La Côte-aux-Fées et des Verrières du premier projet de fusion. « Hier, le Val-de-Travers est passé à côté de ce qui aurait pu être la plus grande fusion de communes jamais réalisée en Suisse », relatait L’Express, le 18 juin 2007, en ajoutant que « [ les partisans ] prédisent déjà une nouvelle commune à neuf villages pour le 1er janvier 2009 ». Prédiction identique à la Une du Courrier du Val-de-Travers hebdo du 21 juin 2007 qui titrait « Le projet ‹ 11commeUne › a capoté, vers une fusion à neuf communes ». Toutefois, même si comme l’écrivait L’Express, « personne ne se dit vraiment déçu, encore moins surpris », ce vote avait laissé quelques traces au Vallon. Ainsi, en page intérieure, le Courrier du Val-de-Travers hebdo du 21 juin revenait en photos sur « L’apéro de la réconciliation » et notait que « après une campagne parfois houleuse, un apéritif de la réconciliation était offert lundi soir sous les arcades de l’hôtel des Six-Communes ».

Dans cette même édition, des responsables politiques partisans réaffirmaient leur volonté de fusion à neuf. « Il est des défaites qui sont synonymes de victoires ! », écrivaient-ils avant de souligner que « l’avenir du Val-de-Travers est en marche ». Un certain optimisme que ne partageait pas réellement le journaliste de L’Express, Fabrice Eschmann, dans son commentaire le 18 juin. « Les opposants sont satisfaits qu’à l’échelle du district, le projet ait échoué. Les partisans sont heureux de constater que neuf communes ont dit oui, y compris Fleurier, qui l’a fait du bout des lèvres », écrivait-il, en estimant que cela était le « pire des scénarios ». « Hier, le Val-de-Travers a peut-être raté la meilleure (et unique ?) occasion de s’unifier », concluait-il.

Nouveau projet

Comme l’avaient indiqué les partisans de la fusion, le « processus » fut rapidement remis sur les rails, comme l’annonçait le Courrier du Val-de-Travers hebdo le 28 juin 2007 sur sa première page, « Les exécutifs concernés s’accordent sur une fusion à neuf communes ». Dans son édition du 25 août 2007, L’Express titrait « La fusion à neuf communes n’a pas pris de vacances » et relatait que « les conseillers communaux des neuf communes ayant accepté la fusion […] ont planché sur une nouvelle Convention de fusion, sitôt connus les résultats de la votation du 17 juin ». Déjà un calendrier était dressé avec une ratification de la Convention par les exécutifs le 17 novembre et une soumission « à l’approbation des conseils généraux le 10 décembre ».

Des législatifs qui donnaient leur « feu vert à la nouvelle convention », comme l’indiquait L’Express dans son édition du 11 décembre. Dans les colonnes du quotidien, le président du comité de fusion, Jacques Béguin, exprimait une certaine confiance : « Aucune votation n’est gagnée d’avance mais je ne crois pas que la population de ces neuf localités, qui était favorable à notre premier projet, ait changé d’avis ». Néanmoins, une opposition au projet à neuf continuait d’être présente, comme l’écrivait L’Express, dans son édition du 18 décembre 2007 : « Les opposants à la fusion à neuf se font discrets en public. Mais on retrouve leurs traces sur internet, sceptiques comme au premier jour de la présentation de la commune unique».

Valse de lettres ouvertes

L’article en question relatait les propos d’un intervenant sur le forum e-vallon.ch : « Les arguments contre la fusion ne manquent pas et vous aurez loisir d’y répondre au fur et à mesure. Nous votons dans trois mois et nous allons garder quelques cartouches en réserve». « Reste que, même si les opposants constituent une minorité, les partisans de la fusion auraient tort de ne pas essayer de les convaincre une nouvelle fois », concluait L’Express. Même si cette opposition s’est peu exprimée dans les débats publics, certains des détracteurs de la fusion ont envoyé moult lettres ouvertes à la rédaction du Courrier du Val-de-Travers hebdo, comme celle d’un Fleurisan publiée dans l’édition du 7 février 2008 se concluant ainsi : « Doit-on, au nom de la seule solidarité, suivre comme des moutons et devenir les dindons de la farce ? Il est tentant de jouer au Père Noël, mais attention au réveil ».

Dans l’édition du Courrier du Val-de-Travers hebdo du 24 janvier 2008, une lettre ouverte d’un autre Fleurisan s’adressait aux élus communaux pro-fusion avec une pointe de sarcasme : « Ayez aussi l’honnêteté de divulguer que plusieurs membres de vos comités sont candidats à un poste professionnel dans le nouveau Val-de-Travers, un poste de conseiller communal, un poste au statut de fonctionnaire, un poste à plus de 13’000 francs brut par mois… ». Et de s’offusquer des termes employés durant la campagne : « [ en juin dernier à la salle Fleurisia ], vous aviez taxé les gens de ‹ crétins › s’ils n’adhéraient pas à votre vision des choses. La semaine dernière vous nous traitiez de ‹ fous › potentiels. Faites attention aux termes que vous utilisez pour qualifier les simples citoyens, […], et pour ne pas finalement simplement un jour, les prendre pour des ‹ cons › ». Une valse de lettres ouvertes aux discours souvent appuyés qui prouve que la campagne de la fusion à neuf ne fut pas une promenade de santé.

« Acteurs de l’histoire »

En réponse à ces nombreuses lettres ouvertes, dont aussi une grande partie exprimait un soutien au projet de fusion, ses partisans faisaient publier dans l’édition du 7 février 2008 du Courrier du Val-de-Travers hebdo, un « VRAI/FAUX » de la fusion, car « les informations les plus saugrenues circulent à nouveau » et qu’il « serait dommage que la volonté populaire se prononce sur la base de renseignements faux ou incomplets ». Principaux points de clarification : le cœfficient d’équilibre de la future commune, les salaires des conseillers communaux et les futurs impôts des habitants de Fleurier.

Impossible de dire l’impact qu’a pu avoir cette publication, mais nous connaissons la fin de l’histoire. Le 24 février, le oui l’emportait et actait la naissance de la Commune de Val-de-Travers. « Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que les bouchons de Mauler sautent et que retentissent cris de joie et applaudissements », relatait L’Express le 25 février 2008.

Interrogé par le quotidien, Claude-Alain Kleiner, alors conseiller communal de Môtiers commentait : « Nous sommes devenus acteurs de l’histoire […]. C’est l’aboutissement de dix ans de travail. Et en ce jour, il ne faut pas oublier Eric-André Klauser et François Matthey, qui ont été les précurseurs de la fusion […] ». L’article du quotidien concluait que « dès le mois de juin, ce sera aux nouvelles autorités élues d’écrire les premières pages de l’histoire de Val-de-Travers ». Celles-ci ont désormais quinze ans.

Gabriel Risold

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