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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Patrice Rudaz, la fidélité incarnée!
Chroniques
16 août 2024

Patrice Rudaz, la fidélité incarnée !

Certains pensent que l’on se réincarne en animal après la mort. Et si on se réincarnait en valeurs finalement ? Si tel est le cas, il est certain que Patrice Rudaz serait l’incarnation de la fidélité. De « facteur SDF » (sans lieu d’emploi déterminé), le Vallonnier est parvenu à se construire une vie entièrement basée sur la stabilité et la continuité. Jugez plutôt : 23 ans de service au centre de secours du Val-de-Travers, 10 ans à la direction de la fanfare l’Helvétia et plus de 40 ans de mariage avec sa femme Susi. Le nouveau retraité ne s’est pas contenté de lui dire oui pour la vie, il lui a aussi dit oui professionnellement durant 33 ans !

Patrice Rudaz, dit Titi, est une figure bien connue du Val-de-Travers.

Patrice Rudaz est une figure que l’on a l’habitude de voir au Val-de-Travers. Si on était taquin, on dirait presque qu’il fait partie des meubles. Les meubles, lui, il en prenait plutôt soin. « Avec mon épouse, nous avons été engagés par le service de conciergerie des bâtiments de la commune de Couvet en 1990. » La retraite arrivant, monsieur a occupé cette fonction jusqu’en novembre 2023 alors que sa femme Susi terminera en novembre 2024. Puisque nous avons l’esprit joueur, demandons lui si on sort indemne de 33 ans de travail en couple, tiens !

Travailler en couple, un avantage

« Eh bien oui ! Je dirais même que c’est un avantage pour nous aujourd’hui. Nous avons souvent passé nos journées ensemble et la retraite ne change donc rien. Ce moment est parfois plus difficile à gérer pour des couples qui se retrouvent 24 heures sur 24 ensemble du jour au lendemain. » Et pour une personne dynamique comme lui, n’est-il pas un peu complexe de gérer l’abondance de temps offert par cette mise sur la touche professionnelle ? « Oh non ! Je n’avais pas une minute à moi quand je bossais et maintenant je n’ai plus une seconde à moi », plaisante ce bon vivant qui aime rigoler.

Un facteur « SDF »

Le début du parcours professionnel de Patrice Rudaz remonte à… 1975 ! Comment ça vous n’étiez pas encore nés chers lecteurs et lectrices ? Ceci dit, moi non plus je ne l’étais pas ! « J’ai fait un an d’apprentissage aux PTT avant de devenir facteur sans lieu d’emploi déterminé. »
Un facteur « SDF » pour ainsi dire. Il est ensuite parti une année à Genève en 1979/1980. Mais l’entrée en vigueur des tournées uniques ne l’a pas convaincu et il a décidé de prendre une autre direction.

Son unique infidélité

Cette direction avait pour destination le Val-de-Travers. « Je suis né à Couvet et cela reste mon unique expérience de vie loin du Vallon. » La voilà, la fameuse exception qui confirme la règle. Ces douze mois au « bout du lac » constituent la seule infidélité à relever dans le « CV » du Covasson. Le contrat de mariage n’a, quant à lui, reçu aucun coup de canif. Ouf !
Voici 40 ans que Patrice et Susi vivent avec la bague au doigt. « Je me suis marié lorsque je me suis engagé comme cantonnier auprès de la commune de Couvet, à mon retour de Genève. » Malin ou simplement chanceux, il a ainsi bénéficié directement de trois jours de congé. Ses filles Melanie (1982) et Tiffany (1986) sont venues compléter ce beau tableau familial.

Le couac au plus mauvais moment

En 1990, Patrice et Susi ont donc repris ensemble la gestion de la conciergerie des bâtiments communaux. Malgré sa minutie, son plus gros couac est intervenu au plus mauvais moment. « C’était en 2002, la salle de spectacles de Couvet accueillait une grosse soirée pour l’inauguration du foyer Fanti. C’était bondé quand une bobine à induction a décidé de nous lâcher, plongeant l’assemblée dans le noir total. Nous ne possédions évidemment pas de bobine de rechange et il a fallu créer un semblant d’éclairage avec deux bouts de ficelle. » De la ficelle aux maths, il n’y a qu’un pas de côté. Parfait, l’une des grandes passions de « Titi » est l’informatique.

Titi, « l’inspecteur gadget »

Il a créé de nombreux logiciels pour faciliter la vie quotidienne partout où il est passé. « Je me suis perfectionné par la pratique. Le but était de simplifier la vie des gens et d’automatiser certaines tâches comme compter les soldes des pompiers, gérer les plannings de piquet du centre de secours, maîtriser les mouvements des entrées et des sorties de vaisselle de la salle de spectacles de Couvet ou encore calculer le coût des produits de nettoyage utilisés dans les différents villages ». Encore une fois, Patrice est fidèle : fidèle à lui-même en l’occurrence…

Kevin Vaucher

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