famille ou en solitaire, les festivités de fin d’année ne laissent personne indifférent. La naissance d’un enfant bouleverse toute l’organisation soigneusement mise en place par un couple, malgré l’insignifiance d’un berceau. C’est au cours de la croissance que tout se modifie, souvent de façon imprévisible et au-delà des attentes imaginées par les heureux parents.

L’Enfant de la Nativité a une croissance qui ne s’arrête pas à la majorité de 20 ans. Voilà plus de 2000 ans que l’impulsion incompressible issue de cette naissance se perpétue dans toutes les générations ; comme une semence confiée à la terre chaque printemps.
C’est devenu tellement normal de bénéficier de son abondance discrète dans nos sociétés qu’on en oublie sa vraie valeur. « Aimez-vous les uns les autres ». Cette parole n’a de sens que si les moyens d’y parvenir sont offerts.

Le signal de l’amour intégral est donné par la Nativité célébrée chaque année. Inclure la luminosité de cette nuit particulière dans notre menu quotidien métamorphose l’épanouissement intérieur qui rejaillit sur les pèlerins en recherche de sérénité.

Cette source d’apaisement est considérée comme un dû dans nos sociétés privilégiées, qu’on en oublie la provenance gratuite. Devant l’opulence de nos magasins d’alimentation, l’idée que les saisons chahutées ne pourraient plus subvenir à notre besoin est impossible à imaginer.

Les festivités restreintes de cette fin d’année font écho à la parole bien connue « …parce qu’il n’y avait pas de place dans l’hôtellerie ».

Désembaler les cadeaux chaleureusement préparés pour redécouvrir l’essence même de notre bien-être intérieur : le don de Noël pour illuminer le chemin de l’humanité. Tant qu’il subsiste des semeurs d’étincelles, une récolte annuelle est promise, car un grain semé en produit 100, annonce la prophétie.

Merci à nos institutions, nos communautés et nos œuvres d’entraide, dont le Foyer de l’étoile contribue modestement à déposer la semence dans les cœurs pour laisser jaillir la reconnaissance, ce bien-être universel.

Que tous les isolés – en mal de donner ou de recevoir – qui ne peuvent cohabiter pendant cette période de disette affective, trouvent ici un petit signe de compassion, hérité du don unique qu’est Jésus médiateur.

Le Foyer de l’étoile, Couvet