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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / On n’est pas là pour sauver la planète!
Chroniques
22 août 2025

On n’est pas là pour sauver la planète!

Un des obstacles majeurs à l’atténuation des changements climatiques est le manque de bénéfices directs sur nos vies. Même en agissant au mieux pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, nous ne récoltons pas instantanément le fruit de nos efforts. Pour rester mobilisé, il est donc essentiel de comprendre les co-bénéfices de nos actions et de réaliser que nous agissons en premier lieu pour préserver notre santé, notre bien-être et nos libertés.

Tout est une question d’équilibre

Au début du siècle dernier, l’accès facilité à l’énergie, rendu possible par l’avènement des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), a permis un important développement économique et social entraînant une amélioration des conditions de travail, de soin, de logement, de transport et de nutrition. Cela a également réduit l’exposition aux maladies liées aux mauvaises conditions de vie et fait presque doubler notre espérance de vie à l’échelle globale. Cependant, depuis plusieurs décennies, l’utilisation excessive de ces carburants fossiles, pour la mobilité, l’agriculture, mais aussi pour produire tout un tas de produits souvent non-essentiels, dérègle notre climat et pollue massivement notre environnement. Cela menace de réduire à néant les progrès réalisés dans le passé, mais aussi de creuser encore davantage les inégalités sanitaires et sociales entre les populations du monde entier.

Comprendre les co-bénéfices de nos actions pour s’engager

L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) insiste sur l’importance de promouvoir des mesures qui permettent à la fois de réduire notre impact environnemental et d’améliorer la santé globale.

Pour cela, il est nécessaire de réfléchir de manière systémique en cessant de considérer la Terre, les écosystèmes et l’humanité comme des entités différentes, car notre santé est totalement dépendante du fonctionnement de la Terre et nous faisons pleinement partie de l’écosystème terrestre.

Nous sommes d’ailleurs l’espèce qui a le plus d’impact sur celui-ci. Il faut donc favoriser les mesures environnementales qui ont des effets tangibles et à court terme sur la santé publique et communiquer sur ces co-bénéfices pour engager le plus grand nombre vers l’action.

Les changements clé à adopter à l’échelle individuelle sont liés à nos habitudes de vie portant sur l’alimentation, les pratiques de mobilités quotidiennes et notre lien avec la nature.

Pour en savoir plus, lancez-vous avec la campagne 12 mois pour 12 actions en cliquant sur le QR code ci-contre. Cette campagne, en collaboration notamment avec l’Université de Genève, a pour but de proposer des actions concrètes pour sensibiliser, motiver et engager les individus vers les changements nécessaires pour enrayer la détérioration de notre environnement et améliorer notre santé.

 

Trucs et astuces pour un jardin vivant et durable

Par Timothée et Stéphane

• Ne vous pressez pas de sortir vos tondeuses, laissez fleurir votre pelouse et tondez-la haute en commençant par le centre et de façon circulaire afin de laisser un point de fuite aux insectes et autres animaux. Plus la végétation sera haute et dense, mieux elle résistera aux grandes chaleurs et elle rendra le sol plus résilient à la sécheresse.

• Laissez des zones refuges (îlots) non tondues pour la faune dans votre gazon. Alternez les endroits d’une année à l’autre. Le mieux étant de veiller à ne pas enrichir ces zones et, pour ce faire, ne laissez pas les déchets verts sur le sol après avoir fauché.

• Récupérez vos déchets de tonte comme paillage pour vos cultures de légumes (gourmandes en azote).

• Plantez des plantes couvre-sol afin de ne pas avoir besoin de désherber et de limiter l’arrosage.

• Laissez les fleurs du gazon fleurir et grainer, afin d’en avoir toujours plus avec le temps et de régénérer la biodiversité.

• Plantez vos primevères ou autres petites fleurs de printemps reçues en terrine en vue de renaturer votre jardin.

• Apportez du compost ou du fumier bien décomposé sur son potager, ses massifs et pelouses.

• Repérez les jolies prairies fleuries du coin en vue d’y récolter des graines à ressemer dans vos espaces verts.

• Si vous n’avez pas de jardin, ne pas hésiter à verdir votre balcon ou vos murs extérieurs.

Lectures du mois 

▶ « Santé et environnement, vers une nouvelle approche globale », RMS Editions, 2022.

Ce livre, écrit notamment par des experts de l’Université de Lausanne, s’adresse à toutes les personnes soucieuses de mieux comprendre le lien entre santé et environnement.

Le pdf est disponible gratuitement

Par quels types d’actions pouvons-nous commencer ?

 Deux médecins vallonnières engagées nous en disent plus… 

Quel est le rôle d’un soignant dans l’atténuation des crises environnementales ?

« Un expert de la santé a plusieurs rôles à jouer pour sensibiliser les patients aux liens entre leur santé et l’environnement et pour identifier les maladies liées aux crises environnementales », explique la Dresse Antonioni-Bourquin. « Il s’agit d’abord de comprendre les enjeux, puis de communiquer auprès des patients sur les nombreux co-bénéfices de leurs actions pour l’environnement sur leur santé mentale et physique. Mais nous devons également montrer l’exemple et promouvoir des pratiques durables au sein de nos établissements de soin, car ceux-ci ont des empreintes environnementales importantes qu’il faut atténuer. »

Quels sont les co-bénéfices qui permettent d’améliorer notre santé et notre environnement ?

« En plus d’être une source majeure de gaz à effet de serre, la mobilité motorisée a des impacts multiples sur notre santé, notamment du fait de la pollution de l’air, du bruit, mais aussi en contribuant de façon significative à la sédentarité de la population », explique la Dresse Antonioni-Bourquin. « L’OMS recommande 150 minutes d’activité physique modérée par jour pour un adulte en bonne santé, mais de moins en moins de personnes atteignent cet objectif. Sachant qu’en Suisse, 60% des déplacements font moins de 5 km, les mobilités actives (par ex. marche, escaliers, vélo) permettent d’insérer de l’activité physique dans le quotidien tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Privilégier les modes de déplacement moins volumineux permet aussi de favoriser le développement d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur dans les zones urbaines avec des bénéfices sur le bien-être physique et psychique de la population. »

Dresse Mulard ajoute : « Notre méthode de production alimentaire actuelle dégrade massivement notre environnement et notre climat (utilisation d’engrais de synthèse, de pesticides, émission de gaz à effet de serre et surexploitation des sols). Les produits d’origine animale ont une empreinte beaucoup plus importante que les aliments végétaux. Nous consommons cependant toujours plus de viande et d’aliments ultratransformés. Cela a un impact sur notre santé déjà chez les enfants avec une augmentation de l’obésité et du diabète de type 2. Si nous réduisons notre consommation de viande (surtout viande rouge), nous améliorons notre santé et diminuons significativement notre empreinte environnementale. La nouvelle pyramide alimentaire suisse tient compte de cela en proposant de consommer davantage de céréales complètes, de légumineuses, de noix, de fruits et de légumes et moins de viande. »

Quels messages faites-vous passer à vos patients ?

« Nous vivons aujourd’hui dans une société hyper connectée, notamment aux écrans où les enfants sont de moins en moins en mouvement et de plus en plus déconnectés d’eux-mêmes et du monde qui les entoure », raconte la Dresse Mulard.

« Le nombre d’enfants, parfois très jeunes, souffrant d’anxiété, voire de dépression, et les adolescents et jeunes adultes en souffrance sont en constante augmentation. Alors que les troubles psychologiques sont toujours plus nombreux, j’insiste particulièrement sur l’importance de (re-)connecter les enfants à la nature. Il est prouvé que de passer du temps au grand air, notamment en forêt, peut réduire bon nombre de problèmes, comme les troubles de l’attention, la dépression, l’anxiété et l’obésité. De plus, les enfants plus exposés à la nature ont en général une meilleure immunité, moins d’allergies et une meilleure conscience de leur corps et plus on est connecté à la nature, plus on a envie de la préserver. »

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