Faut-il renforcer la cohabitation ou la sécurité sur nos routes ?
Par Richard Wilson, Travers
En me référant à un article dans la rubrique « officielle » du Courrier du Val-de-Travers, page 9, du jeudi 15 mai dernier, je me demande si certains ingénieurs de la voirie ne sont pas en train de perdre de vue la sécurité routière des automobilistes et des camionneurs.
Revenant de Bâle récemment, un dimanche soir, j’ai rencontré des passages de brouillard très dense entre Delémont et La Chaux-de-Fonds où la visibilité était réduite à 5 mètres à certains endroits. Cette situation était relativement gérable tant qu’il y avait une ligne blanche continue à suivre, mais lorsque cette ligne blanche avait disparu ou avait été remplacée par les nouvelles lignes jaunes pour vélos, mentionnées dans l’article cité ci-dessus, la situation était devenue vraiment dangereuse.
Je tiens à préciser que je suis tout à fait conscient de l’importance de la sécurité des cyclistes sur la route, mais je suis tout aussi conscient que, de nos jours, on cherche à réduire la sécurité des automobilistes (par des chicanes, des îlots, des poteaux noirs, etc..). Car, du fait qu’ils sont motorisés, ils ont la responsabilité de la sécurité des autres usagers : les piétons ou les cyclistes.
Alors, ma question pour les responsables de cette « idée éclairée » est la suivante : comment trouver son chemin dans du brouillard épais s’il n’y a pas de ligne blanche pour vous guider ? En suivant un cycliste, je suppose !