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Chroniques
22 août 2025

Mathieu Conrath

Dernier garde suisse à avoir eu droit à une séance avec le pape François

Le Vallonnier Mathieu Conrath a passé trois ans et un mois au service de la protection du pape François. Environ 1200 jours remplis de sens qui tiennent désormais dans une gigantesque boîte à souvenirs qu’il a entreposé… au grenier. Pour la première fois depuis son retour en janvier de cette année, le jeune homme de 26 ans a accepté de l’ouvrir et d’en faire un « inventaire » sous forme de bilan avec nous. En bonne place, on y trouve deux médailles : l’une pour ses 3 ans de service (la Benemerenti) et l’autre remise en guise de reconnaissance des mains du Saint-Père lui-même. Il raconte !

On ne quitte pas le Vatican comme on quitte un magasin ou un poste à l’usine. Comme toujours, tout est fait dans les règles de l’art (divin). « Chaque garde peut demander son départ moyennant un préavis de deux mois et peu importe les raisons. Moi, j’avais le sentiment du devoir accompli et j’avais envie de revenir chez moi, aux Verrières. J’ai pu y revenir seulement 4 fois en 3 ans et l’éloignement commençait à peser un peu. Le moment du départ est toujours particulier et commence par la distribution d’une carte de départ à l’ensemble des autres membres de la garde pontificale », esquisse Mathieu Conrath.

De garde suisse à… spécialiste en désendettement

Ensuite, il doit également donner cette carte au pape lorsqu’il est reçu dans son bureau pour ce qu’ils appellent une audience de départ. « Je me souviens évidemment bien de cet instant. Il a pris le temps de me remercier et nous avons discuté quelques minutes. Il m’a notamment demandé ce que j’allais faire de ma vie maintenant. C’est à ce moment-là qu’il m’a donné une médaille qui est mon plus beau souvenir physique de mon engagement auprès de lui. » Bonne question soit-dit en passant, que fait-on une fois qu’on a rangé ses hallebardes de garde suisse ? « Beaucoup s’engagent dans la police ou dans les ordres. Moi, je fais un peu figure d’exception je dois dire. Depuis le mois de mai, je travaille en tant que spécialiste en désendettement pour l’État de Neuchâtel », sourit-il. Au passage, son salaire de garde, bloqué à 1200 euros, en a profité pour prendre l’ascenseur également.

Funérailles du pape François : le dernier geste fort de Mathieu !

Dans sa boîte à souvenirs, le bien nommé Mathieu sort aussi quelques photos, un plan de la ville de Rome, différentes attestations et… un maillot de foot d’un club chilien. Vous nous expliquez, on est un peu perdu là ? Il rigole : « C’est l’un des cadeaux du pape. Je n’en dirai pas plus. Cela vaut toutes les explications du monde », esquive-t-il. Dans ses mots, on sent un véritable lien et un attachement fort au défunt pape François qu’il a rencontré pour la dernière fois le 9 janvier 2025 : « C’était un peu avant son hospitalisation puis son décès, le 21 avril. Beaucoup me demandent si je ne regrette pas de ne pas l’avoir accompagné jusqu’au bout. Pas du tout ! Je suis même heureux de ne pas avoir eu à vivre cela de près. » Par initiative personnelle, le loyal Vallonnier a tenu à se rendre à ses funérailles comme dernier geste de fidélité envers lui. « Cela avait du sens d’y aller. »

« J’ai dû en venir aux mains plusieurs fois »

Durant son expérience au Vatican – du 1er janvier 2022 au 31 janvier 2025 – le garde a vécu un autre moment fort en tant que sentinelle devant le corps du pape émérite Benoît XVI. « C’est l’un de mes souvenirs les plus marquants avec d’autres moments plus religieux comme l’ouverture de la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre par le pape François. » D’autres souvenirs ne peuvent pas être rangés dans sa boîte mais il s’en souvient très bien aussi : « Les nuits où il a fait super froid et que j’étais de garde en extérieur, oui, je m’en rappelle bien », se marre le Neuchâtelois. Moins drôles, les alarmes de sécurité ont retenti plusieurs fois « pour des intrusions, des gens armés autour de la cité ou des vols. J’ai dû en venir aux mains plusieurs fois et menotter des gens. »

S’il y a bien quelques cachots au Vatican, c’est bien dans des prisons italiennes que les personnes interpellées sont écrouées. Et ça, c’est un autre type de boîte à souvenirs…

Kevin Vaucher

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