Début de saison reporté pour la lutte suisse féminine !
En ces temps de pandémie, la lutte suisse, comme beaucoup d’autres sports, est interdite pour toutes les sportives de plus de 20 ans.
En 2021, les femmes de toute la Suisse devraient se rencontrer 9 fois. Mais en raison de la Covid-19, 4 fêtes de lutte ont déjà été annulées ou reportées à l’année suivante. Les lutteuses espèrent pouvoir fouler les ronds de sciure lors de la fête de lutte de Couvet le 3 juillet prochain. La saison de lutte aurait théoriquement dû commencer le 1er mai à Posieux (FR), mais la rencontre a dû être annulée.
Avant de reprendre la compétition, les lutteuses doivent suivre au moins six semaines d’entraînement au sein de leur club. Ce temps minimum d’entraînement obligatoire est demandé par l’association fédérale féminine pour éviter tous risques de blessures lors de la reprise de la compétition.
Les lutteuses concernées, actuellement, par cette obligation sont les jeunes femmes nées avant 2001. En fait les lutteuses nées après 2001 ont pu reprendre les entraînements dans leur club respectif il y a un peu plus d’un mois. Les entraînements se déroulent sans limitation du nombre de participants. Les présences sont scrupuleusement notées pour pouvoir faire le traçage des personnes.
Pour les lutteuses les plus âgées, l’attente est longue. Depuis le mois d’octobre, ces jeunes femmes n’ont pas pu pratiquer la lutte suisse. Pour prendre leur mal en patience, les actives de plus de 20 ans ont la possibilité de travailler leur physique en faisant des entraînements individuels.
En espérant que la saison puisse commencer le 3 juillet, voici le programme de la suite de l’année. Après la fête à Couvet, les lutteuses seront le 31 juillet à Oberarth (SZ), puis elles auront rendez-vous en terre vaudoise. Plus exactement à Rougemont le 7 août. Elles retourneront en Suisse centrale pour se retrouver à Göschenen (UR) le 14 août. La saison se terminera le 21 août à Uezwil (AG) pour la fête fédérale féminine.
Les organisateurs de ces différentes fêtes espèrent pouvoir accueillir du public autour des ronds de sciure. Car la magie d’une fête de lutte c’est le public. Ce public qui est là pour encourager chaque lutteuse qui se présente pour vaincre son adversaire, depuis le début de la journée jusqu’à la toute dernière seconde de la passe finale. C’est également lui qui fait vivre le club qui organise cette rencontre grâce à sa présence sur la place de fête.
Brigitte Foulk