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Les coulisses d’une société secrète (1)
Chroniques
22 mars 2023

L’Union, société philanthropique suisse

Inside Val: les coulisses d’une société secrète (1)

L’Union est née en 1843 dans un autre Vallon, celui de Saint-Imier. Cette société est constituée d’hommes bienveillants qui ont cultivé le secret autour de leurs actions. à partir de la fin de la deuxième Guerre mondiale, une plus grande transparence a été demandée aux « sociétés secrètes » et les « philanthropes » se sont adaptés. « Nous étions secrets et, maintenant, on est discrets » résume le président du cercle du Val-de-Travers Michel Blanc. De sorte qu’on ne sait que peu de choses de cette société dans laquelle personne n’entre sans la bénédiction d’un parrain. Dans les prochains mois, le Courrier va vous faire entrer dans les coulisses de l’organisation.

Michel Blanc, président de la société philanthropique suisse Union du Val-de-Travers.

Les prochains mois s’annoncent chargés et excitants pour les 125 membres vallonniers de l’Union. Cette année, c’est à eux que revient la responsabilité d’organiser l’assemblée nationale des 42 cercles nationaux qui composent la société. Voilà dix ans déjà qu’ils n’avaient plus eu cet honneur. 450 personnes sont attendues au mois de septembre pour cette journée particulière. Les hommes commenceront par l’assemblée pendant que les femmes profiteront d’un spectacle à la Chapelle aux Concerts. Puis, tout le monde se retrouvera pour le repas et la soirée qui auront lieu à espaceVal.

Des rites à respecter

Cette société s’appuie sur de nombreux rites et de nombreuses traditions. Vous l’avez compris, l’une d’entre elles est d’être une organisation réservée aux hommes.  Et la porte n’est pas pleinement ouverte à tous les hommes non plus étant donné que chaque nouveau membre doit être parrainé par un membre pour avoir une chance de devenir « philanthrope ». Une fois qu’il en est devenu un, celui-ci doit remplir différentes obligations. Le respect des statuts et la présence à au moins 50% des assemblées mensuelles en font partie. Il y a également différentes cotisations à payer. Ben oui, c’est la base même de la philanthropie de recueillir de l’argent pour les autres.

Une commission qui veille au respect de la mission

Il convient toutefois d’ajouter une précision utile. « Nous sommes  des philanthropes, nous ne faisons pas du sponsoring. Ce qui signifie que nous venons en aide à des personnes dans le besoin ou à des associations qui soutiennent des personnes en difficulté. » Certaines remises de dons sont d’ailleurs « publiques ». Cela fait partie de l’effort de transparence qui a été fait depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Une commission de philanthropie, dirigée par Jämes Vaucher, veille à ce que l’Union ne dévie jamais de sa mission première : aider les autres.  à partir de là, chaque membre peut soumettre des propositions de bénéficiaires et un vote collectif boucle généralement le processus décisionnel.

La « règle de 12 »

Au niveau du financement, une partie est assurée par les cotisations. Tout se fait selon « la règle de 12 ». Douze fois 12 francs par année pour le Cercle du Val-de-Travers. Ce à quoi s’ajoutent douze fois 5 francs pour donner quelque chose après chaque séance mensuelle. Puis douze fois une somme allant de 11 à 15 francs en fonction de l’âge d’entrée dans la société. Ce qui revient à une cotisation annuelle d’un peu plus de 400 francs en moyenne. À noter que l’organe national, « la centrale », bénéficie du soutien d’une fondation. Elle fournit 50% de chaque don effectué sur le territoire national par les 42 cercles de l’Union.

Chèque de 25’000 francs

Le Courrier entrera davantage dans les détails du fonctionnement du cercle vallonnier au quotidien. Il pourra également suivre de l’intérieur la préparation de ce gros événement national, prévu en septembre, pour les 180 ans de la société. À cette occasion, un chèque de 25’000 francs sera notamment délivré au Panier solidaire. Dans cette société où tous les corps de métiers se côtoient, le tutoiement est de rigueur. Et les nouveaux sont intronisés en cours d’assemblée selon un rituel bien codifié.
Nous y reviendrons. Cultiver le mythe et l’utilité de ses actions, tout en restant dans la discrétion sur ce qu’il fait, voilà deux fondements que tout bon philanthrope doit apprendre et enseigner. Terminons sur une note de philosophie que l’on doit à Sénèque : si vous voulez que l’on garde votre secret, le plus sûr est de le garder pour vous…

Kevin Vaucher

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