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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Lettres ouvertes – À pile ou face
24 février 2021

Lettres ouvertes

À pile ou face

C’est fascinant de voir à quel point certaines personnes ont une double personnalité et comment elles arrivent à passer facilement de l’une à l’autre au gré de leur intérêt. C’est le cas de cet homme qui travaille depuis des années dans son cabinet médical. Côté pile, il soigne, il écoute et il est attentionné. Souvent, il termine ses journées par des visites à des aînés. Il parait même qu’il se lève en pleine nuit pour ses patients. Bref, tout brille de ce côté-là.

Que vaut l’humanité face au loyer ?

C’est moins reluisant côté face. Depuis treize ans, il loue un café-restaurant en dessous de son cabinet médical sans rampe pour personnes à mobilité réduite. Sa locataire entretient et rénove elle-même son établissement sans qu’il ne daigne l’épauler ni l’écouter. Et voilà qu’arrive alors le Covid, les restrictions qui en découlent et les difficultés financières inéluctables qui s’en suivent.

La locataire se bat et trouve des moyens pour survivre. Ses quatre employées la suivent, se réinventent et se démultiplient : cuisine, livraisons à domicile, vaisselle et ménage. Pas le choix, c’est ça ou le licenciement inévitable. Bref, la patronne de l’établissement est prise à la gorge et elle demande un peu d’humanité à son propriétaire. Alors que bon nombre de bailleurs jouent le jeu de la solidarité, notre homme va se démarquer tristement.

Une mise aux poursuites comme réponse

À la suite d’une demande d’arrangement sur le paiement du loyer, le « bon médecin » lui donne comme unique réponse une mise aux poursuites immédiate pour non-versement desdits loyers. Pourtant, la locataire et son équipe font toujours l’impossible pour satisfaire leurs clients avec des menus appréciés tels que les tripes, la blanquette ou la langue. Des plats que le propriétaire lui-même venait par ailleurs souvent déguster avant que les contacts se durcissent et s’estompent même depuis janvier 2021.

Et maintenant, que faire ? Fermer un restaurant à la cuisine bien de « chez nous » pour laisser la place à un énième fast-food ? Avec ce genre de personne où c’est « face je gagne, pile tu perds », dois-je vraiment tout laisser tomber ? Non, je veux me battre : pour moi, pour mes dévouées employées et pour notre Vallon !

Dési Dubol, Fleurier

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