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Chroniques
3 octobre 2025

Les Verrières

Dans un climat « caillé », le fromager quitte son poste après 26 ans de service !

Exploitant de la fromagerie des Verrières depuis 26 ans, Jean-Marc Nicolet a été remercié par la société des producteurs de lait à qui il louait les installations. Des installations jugées vétustes et dans l’attente de travaux qui n’arrivent pas. Cette situation a passablement tendu les relations entre le fromager et ses producteurs depuis quelques années maintenant. Le point de non-retour a finalement été atteint il y a quelques mois !
L’homme rebondira en terre fribourgeoise. Son départ condamne également la porcherie du village.

Jessica et Jean-Marc Nicolet quittent la fromagerie des Verrières et ils emportent avec eux les dernières meules présentes dans la cave d’affinage

Jean-Marc Nicolet, son épouse Jessica et leurs deux enfants s’apprêtent donc à quitter Les Verrières. « Pour moi qui suis née au Val-de-Travers, ce départ est difficile. Je quitte ma région, la fromagerie, le magasin de la rue de la Gare, l’appartement et la porcherie. Le plus difficile est peut-être de forcer mon second fils à se séparer de ses copains d’école », pousse Jessica dans une retenue qui cache mal ses émotions. « On trouve que la façon de faire n’est pas très juste et respectueuse mais on est contraint de l’accepter », ajoute Jean-Marc Nicolet qui n’était pas propriétaire mais locataire de la fromagerie du village depuis 1999.

La porcherie aussi, à partir de 2011

Investi dans la vie du village, l’homme s’est également occupé de la fromagerie des Bayards entre 2001 et 2010. En 2011, il a par ailleurs pris sous son aile la gestion de la porcherie et de ses 600 bêtes. « J’ai créé un circuit qui permet de récupérer 90% du petit lait de la fromagerie que je revalorise pour la porcherie. » De prime abord, tout semblait donc tourner comme il se doit. Mais non ! La faute au bâtiment de 1964 qui fait office de fromagerie. « Une ancienne cave d’affinage rachetée par la société laitière. Il y a 4500 places pour les meules (essentiellement du gruyère AOP). » Jean-Marc Nicolet regrette que ces locaux usés par le temps n’aient pas fait l’objet d’un plus grand entretien.

Travaux : ça n’avance pas !

« J’y travaille absolument tous les jours et tout a vraiment besoin de travaux urgents. La cave d’affinage pose notamment problème en termes d’humidité. Les espaces sont loin d’être conçus pour respecter les règles d’hygiène d’aujourd’hui et l’ensemble est considérablement défraîchi. » Des bonnes nouvelles sont pourtant parfois tombées en cours de route, comme ce crédit-cadre de près de 9 millions accordé par le Grand conseil neuchâtelois dans le but de moderniser huit fromageries du canton dont celle des Verrières. « C’était en 2021 et rien ou très peu de choses ont changé depuis. Ça n’avance pas ! » Ce climat a tiré de plus en plus sur le fil des tensions entre la société des producteurs de lait et le fromager.

On est sous le choc

Il y a six mois, on est arrivé au bout du fil avec l’annonce de la résiliation du contrat pour la location et la vente du lait. « On est sous le choc, on ne s’y attendait pas du tout à ce qu’ils veulent casser le contrat. On entendait bien des bruits comme quoi on allait être remplacés mais on n’y croyait pas vraiment. Heureusement, le soutien de plusieurs villageois nous a fait du bien. » Autre source de satisfaction : l’un des fistons du couple vient de terminer son apprentissage de fromager et il pourra donner des coups de main dans la prochaine fromagerie de Jean-Marc Nicolet qui a trouvé un accord avec celle de Villaraboud (Fribourg) vieille de… 7 années seulement ! Mais avant que tout ne coule de source à nouveau (entrée en fonction le 1er janvier 2026), la famille devra passer 3 mois dans une cabane-chalet, dans la forêt de Fleurier. « Ça va être long, même si on n’a pas pris de vacances depuis longtemps », ironise le couple. Si on était taquin, on pourrait dire qu’ils en connaissent un rayon en termes de vétusté désormais…

Kevin Vaucher

La pâte à gaufres sauvée !

Jean-Marc Nicolet prépare beaucoup de pâte à gaufres au cours de l’année pour différentes associations du Val-de-Travers. Cela lui tient à cœur de continuer cette production, même après la fin du mois où il aura quitté les locaux de la fromagerie. « J’ai trouvé une solution durant les trois mois ‹ off › (ndlr : avant qu’il commence à travailler à Villaraboud, voir texte principal pour plus de détails) grâce à la fromagerie de l’Auberson et je la remercie. »

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