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Vous êtes ici : Accueil1 / Numéros2 / Numéros 20223 / N° 2022.284 / Les m’ « ohhh » après les mots et les maux !
10 août 2022

Les m’ « ohhh » après les mots et les maux !

Après deux mois d’août marqués par le Covid, 2022 semblait enfin avoir la voie libre pour faire feu de tout bois. La sécheresse est pourtant venue jouer les trouble-fête nationale. Les communes de Val-de-Travers et de La Côte-aux-Fées ont donc laissé les feux d’artifice dans leurs cartons lors des festivités du 1er août. Celle des Verrières a été la seule à maintenir ses illuminations, moyennant un changement de lieu de tir et de célébration. Plus de 400 personnes ont afflué au village pour y assister. Après les mots et les maux exprimés dans les discours de circonstance, la population a ainsi pu lâcher quelques « ohhh » d’émerveillement.

Dans la plupart des communes neuchâteloises, on a senti le ciel peu à peu s’assombrir sur la Fête nationale durant le mois de juillet. Le 19, le Canton a d’abord interdit tout feu de forêt à moins de 200 mètres des lisières. Trois jours plus tard, ce sont les feux d’artifice privés qui ont été formellement proscrits. Une majorité de communes ont alors décidé de biffer la partie « feux d’artifice » du programme de leur soirée. D’autres, comme Les Verrières, l’ont maintenue en prenant quelques précautions. Les feux ont donc été tirés depuis le parking du téléski et la fête a été délocalisée à la salle de spectacles en lieu et place de La Malacombe.

Un air de « petite Abbaye » sur la place de Longereuse

C’est la commune de Val-de-Travers qui a été la première à faire la fête à la Suisse. Même sans feux à l’horizon, une large foule s’est regroupée le 31 juillet sur la place de Longereuse de Fleurier pour marquer le coup. Une dizaine de sociétés, d’associations et de clubs tenaient stands ouverts sur l’habituel parking fleurisan. La partie officielle a commencé à 19 h 30. Forte de ses 16 ans, Amantina Mehmeti s’est muée en porte-parole de ses contemporains dans son discours empreint de réalisme et d’optimisme.

Nous sortons d’une période pandémique inconfortable et incertaine pour les jeunes. Certains ont laissé tomber des projets qui leur tenaient à cœur en voyant l’avenir s’obscurcir au fil des mois. Mais il est temps de renouer avec l’espoir. Le sport et les associations comme Barak sont des piliers importants pour les adolescents.

Le nouveau président de commune Frédéric Mairy n’a pas manqué de rebondir sur ces propos en montant à son tour sur scène.

Le Vallon a su se serrer les coudes durant les derniers mois. C’est l’une de nos spécificités. Il faut toutefois relever un petit fléchissement du bénévolat depuis le retour à une certaine normalité. J’ai bon espoir que ce ne soit que passager,

livrait-il dans une prise de parole dynamique.

L’hymne suisse « bissé »à La Côte-aux-Fées

Frédéric Mairy n’a pas manqué de dire aussi un mot sur les enjeux climatiques à venir.

Les bouleversements dans ce domaine ont d’ailleurs éteint les feux d’artifice avant même qu’ils ne soient allumés,

a-t-il lâché en référence à la sécheresse actuelle. Le lendemain soir, c’est d’ailleurs dans un temple encore bouillonnant de la chaleur emmagasinée durant la journée que La Côte-aux-Fées célébrait à son tour le pays. Le morceau d’orgue offert par Jean-Samuel Bucher a parfaitement lancé le président de commune Laurent Piaget.

Cela faisait trois ans qu’on ne s’était pas retrouvé ici tous ensemble. Chacun a évolué durant tout ce temps. Le monde aussi a changé, pas forcément en bien. Nous gardons notre « Suisse attitude ». Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on doit se laisser faire. Nous n’avons pas besoin de nouveaux baillis.

Représentant de Cora, l’invité d’honneur Alexis Boillat a utilisé une citation de Victor Hugo pour appuyer sa démonstration.

L’avenir est une porte dont le passé est la clé, disait-il. J’ai l’impression que ce virus a renforcé nos liens et que la société a passé un pacte tacite pour faire front ensemble contre lui. La force du nombre est toujours un atout précieux,

exposait-il en faisant référence à ceux qui se battent pour maintenir le home des Marronniers au village. L’assemblée d’une cinquantaine de personnes s’est ensuite levée comme un seul homme pour entonner l’hymne national. Lorsqu’il s’est terminé, l’hymne a été « bissé » automatiquement et toute l’assemblée a recommencé à le chanter a cappella. L’orgue a ensuite suivi et l’hymne a été chanté une seconde fois. Bel élan patriotique !

120 litres de soupe aux pois servis aux Verrières

C’est au rythme des sonneurs de cloches que le cortège s’est ensuite mis en marche jusqu’au collège où l’association Broc Ô Fées a pris le relais de l’organisation. La famille Lambercier a assuré plusieurs morceaux de cors des Alpes notamment. De la soupe aux pois avait été mijotée toute la journée. Aux Verrières, la soupe aussi avait trouvé son chaudron. Et heureusement qu’il avait une certaine contenance car 120 litres ont été avalés en quelques heures à peine. C’est le syndicat d’initiative des Verrières qui était au service. La fanfare du village était aussi dans le coup, sous la houlette générale de la commune.

Nous avons été surpris en bien d’accueillir autant de monde. On estime l’affluence à 400 personnes. Il y avait pas mal de monde que nous ne connaissions pas, preuve que nous avons largement rassemblé.

Avant le clou du spectacle et les « ohhh », le procureur général du canton de Neuchâtel, Pierre Aubert, a prononcé quelques mots d’histoire.

Pour beaucoup de Suisses, c’est Guillaume Tell qui incarne le rôle de héros national. C’est lui qui les a délivrés des dangers extérieurs. Mais selon moi, c’est à un autre Guillaume, Dufour, que l’on doit beaucoup. C’est lui qui nous a délivrés des discordes intérieures. L’héroïsme n’est rien sans l’intelligence.

Il vaut donc mieux être une flèche pour être un héros ?

Kevin Vaucher

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