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Chroniques
29 février 2024

Les flingueurs ont tiré les premiers !

Redoutables sur un terrain tant ils sont prompts à tirer les premiers sur le but adverse, les « flingueurs » du FC Môtiers n’ont pas failli à leur réputation au moment de se prononcer sur la fusion des clubs de foot du Val-de-Travers. Six jours avant que le FC Couvet et que le FC Fleurier convoquent leurs membres, les Môtisans ont convié les leurs pour prendre une décision. Elle a été sans appel  : 35 contre, 5 abstentions et 3 pour. Pourquoi un tel rejet ? Notre interview d’Alexandre Tosato.

Le FC Môtiers vit une belle période avec sa récente ascension en troisième ligue. Le club n’était pas prêt à fusionner aujourd’hui. Il le sera peut-être demain, avance Alexandre Tosato.

Pour répondre aux interrogations qui entourent le choix du FC Môtiers, nous avons interrogé celui qui aurait pu prétendre au poste de premier président du FC Val-de-Travers si son club avait décidé de monter dans le train de la fusion. Alexandre Tosato a volontiers accepté de répondre à nos questions. Sans jugement sur ce choix démocratique, nous l’avons interrogé de façon cash et directe, façon « flingueur » !

Alexandre Tosato, pourquoi le FC Môtiers a-t-il pris part à ce projet si c’était pour le rejeter aussi largement au final ? Nous avons accepté d’intégrer le processus de fusion en cours d’année 2022 car nous avons été approchés par les autres clubs. L’idée m’a paru intéressante et beaucoup de séances ont d’ailleurs eu lieu à Môtiers. Nous avons voulu étudier la chose et aller au bout de l’idée. Finalement, force est de constater que les doutes et les questions sans réponses ont été plus forts que les arguments en faveur de ce projet.

Le planning initial des votes, présenté lors de la séance publique, prévoyait que le FC Môtiers vote le 21 février, pourquoi avez-vous avancé la date de votre assemblée ?  Nous organisons toujours nos assemblées le vendredi soir, c’est la tradition. Comme nous devions voter avant Couvet et Fleurier, il a donc été décidé de le faire le vendredi précédent leurs votes (qui avaient lieu le jeudi 22 février).

Honnêtement, vous attendiez-vous à un tel résultat ? Franchement pas à ce point. Mais il est vrai que le comité savait que nos membres étaient partagés sur cette fusion. La séance d’information du 26 janvier a laissé un grand nombre de craintes et de questions en suspens. Je pense que cela a renforcé le camp de ceux qui avaient des doutes.

Quels étaient ces doutes ? Les jeunes n’avaient aucune garantie solide sur la suite. On parlait de quatre équipes actives en cas de fusion alors qu’il en existe six aujourd’hui. Ils ont eu peur et ils se sont demandé qui allait être laissé en bord du chemin. Surtout qu’ils avaient déjà eu une mauvaise expérience par le passé lorsque des joueurs français avaient pris pas mal de place dans le foot vallonnier. Par ailleurs, la plupart ont donné beaucoup de temps pour faire vivre le club. Les vétérans ont participé au financement d’une partie de la buvette par exemple et ils n’avaient pas envie d’avoir fait tout cela pour rien. Finalement, certains ont eu peur que le côté ‹ foot de talus › qu’ils revendiquent perde un peu de son esprit avec cette fusion.

Rien à voir avec un esprit de clocher plus fort qu’ailleurs à Môtiers ? Rien à voir, non ! Ce n’est pas non plus un vote des anciens contre les plus jeunes du club car il y a eu une discussion passionnée entre les différentes générations pendant 40 bonnes minutes. Les plus vieux ont demandé aux plus jeunes ce qu’ils en pensaient. Et finalement, le consensus vers le ‹ non › l’a emporté. Cela dit, nous sommes également très heureux que Couvet et Fleurier aient fait le pas car c’était le plus important. Cette fusion se veut être pour les jeunes et il était logique que ce soit les deux clubs formateurs qui montrent la voie. Quant à nous, nous ne sommes pas fermés à rejoindre le mouvement en marche un peu plus tard, peut-être.

Propos recueillis par Kevin Vaucher

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