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Portrait
18 août 2023

Le retour d’un géant !

René Perret mesure plus de deux mètres (chaussures aux pieds) ! Lorsqu’il passe quelque part, il est rare qu’il passe inaperçu. Mais ce n’est pas pour sa taille qu’il est reconnu. C’est une figure du Val-de-Travers qu’une bonne partie de la population a identifiée comme un repère de la vie locale. Tour à tour pasteur, membre du Conseil général, speaker pour le club de volley et membre de différentes associations, il avait rangé son habit pastoral en mai 2019. Après dix ans de service au Vallon, il avait marqué la fonction de son empreinte. Et forcément, vu sa taille, son empreinte est grande. Non, elle est géante !

René Perret s’est assis pour la photo. C’est mieux pour pouvoir « habiller l’image » de l’environnement qui l’entoure. Sans ça, ses deux mètres (« chaussures aux pieds », précise-t-il) le placent au-dessus de passablement de choses.
René Perret avec sa fille Miriam. Il a une fille et trois garçons. Ainsi que trois « demi-fils » grâce à sa femme actuelle Chantal.

Tour à tour pasteur, membre du Conseil général, speaker pour le club de volley et membre de différentes associations, René Perret (68 ans) enfile les engagements comme il enfile ses grandes chemises. Mieux, il passe de l’une à l’autre avec brio. Avec qui ? Cette remarque ne vient pas de lui mais elle aurait pu, tant l’homme est aussi connu pour son côté jovial, humain et plein d’humour.

La vie de son village

Son humour, il le partage notamment sur son profil Facebook depuis qu’il a pris sa retraite en mai 2019. Jour après jour, cet amoureux du Vallon croque la vie locale à travers différentes photos, souvent détonnantes, qu’il regroupe sous l’appellation « La vie de mon village ». Mais ne résumons pas René Perret à cette anecdotique activité. Il est d’abord un homme de Dieu accompli. « J’ai fait des études de théologie à Neuchâtel puis un stage d’une année avant de commencer ma vie de pasteur en paroisse. Après avoir passé huit ans et demi à Savagnier, j’ai décidé de changer de lieu et de me fixer une règle. À partir de maintenant, j’allais rester dix ans dans une paroisse avant de passer à une autre. » Une façon d’apporter de nouvelles idées ailleurs, de faire de la place aux jeunes et aussi, sûrement, de rencontrer encore plus de personnes.

Passage à la prison de Gorgier… comme aumônier

Les rencontres, c’est l’un des moteurs de celui qui a ensuite transité par Les Eplatures, La Brévine et le Val-de-Travers où il a terminé sa carrière. Depuis quelques semaines maintenant, il a d’ailleurs repris du service dans les églises. « Je remplace Véronique Tschanz Anderegg durant son congé sabbatique de 5 mois et demi. J’assure un 50% de retraité », sourit-il. Le géant est de retour ! Il s’occupe principalement du travail de terrain, à savoir les services funèbres, les cultes et les visites aux paroissiens. Celui qui a aussi été aumônier de prison, à Gorgier, œuvre également auprès des homes de La Côte-aux-Fées et des Bayards. En bon rassembleur, il n’oublie donc aucun village du Val-de-Travers.

Naturel, humain, gaffeur…

Puisqu’il intervient « en remplacement », le lourd côté administratif est réduit au maximum pour lui. Ce qu’il apprécie particulièrement :  « Je me concentre uniquement sur les événements en eux-mêmes et c’est génial. Je dois dire que j’apprécie aussi beaucoup aller aux cultes de mes collègues pour voir d’autres façons de faire. Chaque pasteur a son style, c’est enrichissant. » Et quel est le vôtre ? « Je crois que je fais les choses naturellement et avec humour. J’essaie de rebondir sur les imprévus qui ont lieu durant un culte. Je suis aussi un peu gaffeur dit-on. » Mais sa sincérité et son « être vrai » plaisent. « On me dit de ne surtout pas changer, de rester comme je suis. Je ne sais pas comment je dois le prendre », rigole-t-il.

Même en retraite, le « pasteur Perret » est sollicité

Ce qu’il ne dit pas en revanche, c’est qu’il est de ceux qui marquent une fonction et qui incarnent un métier. Sa façon de faire, dans un style proche des gens, et pas poussiéreux, plaît à un spectre bien plus large que les habituels fidèles. Il est populaire car les gens s’identifient à lui. Ce n’est pas pour rien qu’on demande encore les services du « pasteur Perret » plusieurs années après qu’il a pris sa retraite. Yan Dubois, des pompes funèbres du même nom, aime notamment à rappeler qu’on lui demande encore d’essayer de convaincre René Perret pour assurer tel ou tel service funèbre. Mais il s’était toujours refusé à « remettre la robe » après 2019, par souci d’équité de traitement.

Belle envergure politique

« Si j’avais dit oui à une personne, je n’aurais pas pu refuser pour la suivante et cela aurait été sans fin finalement. » D’autant que le retraité ne s’ennuyait de loin pas avant de sortir de sa retraite, il y a quelques semaines. Engagé dans différents groupes et différentes actions, il est également membre du Conseil général depuis 2021. « Tout cela impacte forcément ma vie privée et je remercie mon épouse Chantal pour sa compréhension. » Le géant a encore pris de l’envergure. Inscrit sur la liste du Parti socialiste lors de l’élection communale précédente, René Perret avait été plébiscité, arrivant 2e de liste, juste derrière Frédéric Mairy. Décidément, rien ne semble trop haut pour un tel « géant » !

Kevin Vaucher

À l’école de la vieillesse

Lorsqu’on lui demande de quoi son avenir sera fait, René Perret évoque une belle allégorie de la vieillesse. « J’aime à dire que la vieillesse est une école. Moi, je ne suis qu’en première année pour le moment. D’autres sont déjà à un stade plus avancé, en 8e, 9e ou en 10e année. Avec les soucis de santé et les souffrances que cela implique », souffle celui qui a lui-même eu une alerte sérieuse il y a un certain temps. « Je ne me plains pas et j’apprends de toutes ces personnes plus avancées que moi dans ‹le système scolaire de la vieillesse›. C’est un sacré apprentissage qui m’aide à être encore plus proche des personnes que je rencontre en tant que pasteur. Pour moi, simple élève de première année, ce sont un peu mes héros du quotidien. » Un « géant » qui sait se mettre à la hauteur des autres, voilà l’un des secrets du Vallonnier de 68 ans.

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