Le nouveau minigolf du Vallon est ouvert…
Et on l’a testé pour vous !
Les travaux ont duré un peu plus longtemps que prévu mais le parcours de 18 trous du minigolf de La Robella a fini par sortir de terre. Une cinquantaine de joueurs l’ont inauguré le week-end passé lors de deux « journées test » avant les vacances scolaires d’automne. Et pour le présenter, quoi de mieux que de le tester pour vous ? Direction Buttes pour y défier le chef d’exploitation Vincent Bouquet. C’est parti !
En arrivant sur les lieux, la première impression est bonne. Le parcours est attirant avec des obstacles qui en jettent et qui feraient presque voyager. Au fil des 18 trous, la balle devra successivement monter en haut d’un volcan de béton, contourner des pyramides, monter sur les deux bosses d’un « chameau », venir à bout d’un labyrinthe de métal, s’envoler pour terminer dans un « filet de pêcheur » ou encore prendre une triple rampe pour terminer sa course au fond d’un coquillage. Ça promet !
Quelques finitions à venir
« Tout est prêt et on est content de pouvoir l’ouvrir cette année », commente Vincent Bouquet. « Il nous reste quelques finitions à faire comme la mise en place de barrières pour retenir les balles. On va aussi créer des zones d’ombrage sur le parcours car il est actuellement en plein soleil et la température grimpe vite, même à Buttes. » Quelques arbres seront notamment plantés autour de l’espace de jeu situé entre la piste de pumptrack et le terrain multisport. L’espace est un peu restreint mais il n’était pas possible d’empiéter sur le terrain privé du dessus ni de raboter un bout du parking comme il avait été un temps imaginé.
Vincent démarre bien
« On a privilégié cette option qui permet de conserver le nombre de places de parc tout en créant une zone d’accueil pour camping-cars. » Avec ce nouvel atout qu’est le minigolf (ouvert selon les horaires habituels), l’offre de loisirs est bien développée en bas de La Robella et les efforts se concentreront plutôt sur le haut de la station dans le futur. Allez, assez parlé, frottons-nous à ce parcours homologué pour les compétitions officielles. Nous sommes le lundi 25 septembre. Je fais immédiatement remarquer à Vincent
qu’il a pu s’entraîner durant le week-end écoulé. Ce qui n’est pas mon cas. Je lui laisse donc volontiers la responsabilité de jouer en premier. Vincent négocie plutôt bien les trois premiers obstacles mais il est malgré tout un peu dégoûté. Pourquoi ?
« Tu es venu t’entraîner en douce ? »
Eh bien il s’avère que je parviens à faire entrer à chaque fois la balle dans le trou en un seul coup. C’est un sans-faute, y compris sur le numéro 3 qui est le coquillage. « En fait, je crois bien que c’est toi qui es venu t’entraîner en douce », plaisante-t-il. Il n’a pas tout tort. Je ne suis pas venu m’entraîner mais j’ai pris le temps de passer en repérage le soir d’avant, en rentrant de mon footing à La Robella.
Il faut toujours bien s’informer, non ? Le trou numéro 5 va le faire bouillonner encore un peu plus. Place au volcan ! Sur cet obstacle, il faut tirer suffisamment fort pour que la balle grimpe la pente du volcan. Mais pas trop fort non plus sinon elle passe par-dessus.
Un slapshot « à la Jeannin »
Vincent doit « coller » son premier « 7 coups » sur la fiche des scores (le maximum autorisé). De mon côté, je dompte le magma de béton en 4 tentatives. Nous enchaînons ensuite plusieurs « coups en 2 ». Je reste en avance et j’accentue l’écart du côté du filet de pêcheur. Il s’agit de tirer fort pour faire décoller la balle jusque dans un filet situé en hauteur. C’est un « quatre » pour Vincent et un nouveau « coup en un » pour moi sur un slapshot « façon Sandy Jeannin ». Je taquine alors un peu le chef d’exploitation de Buttes-La Robella : « Je vais lever le pied pour maintenir le suspense. » Régulier, Vincent parvient à rattraper une partie de son retard sur les derniers obstacles mais je reste malgré tout devant. Score final : 66 pour Vincent et 64 pour moi. À vous de jouer maintenant !
Kevin Vaucher