Promenons-nous dans les bois…

…pendant que le loup n’y est pas. Et si le loup y est, il sera fusillé ! On connaît la chanson. Oh oui on ne la connaît que trop bien. Je ne vous parle pas de la comptine pour enfants mais bien de la rengaine pour adultes que l’on nous rabâche après chaque mise à mort de ce qu’ils appellent « un prédateur ». Il y a quelques jours, c’est même un lynx qui a été retrouvé mort en bord de route dans la région. Après autopsie, il s’avère que l’animal a été victime d’un tir par arme à feu. Pourquoi ? De quoi ont peur les auteurs ou l’auteur ?

Peur du prédateur ? Pour qu’il y ait prédation, il faut qu’il y ait des proies. Or, ce n’est pas un lynx qui va venir vous manger en pleine nuit, rassurez-vous. Il a trop bon goût pour ça ! Alors les proies seraient possiblement les animaux de ferme ? Si tel est le cas, il n’est pas inutile de rappeler la notion de responsabilité personnelle. De même qu’un chef de famille protège les membres qui l’entourent, un chef de basse-cour se doit de veiller sur ses protégés qui profitent des verts pâturages. Loup, y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?

Pchhhtt, non ne dis rien, reste caché ! Et pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font…