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Vous êtes ici : Accueil1 / Numéros2 / Numéros 20233 / N° 2023.034 / Le BCF fête ses 75 ans
Basket
26 janvier 2023

Le BCF fête ses 75 ans

Non, la balle orange n’a pas été rangée au placard au Val-de-Travers. Le basket vit toujours… ou plutôt il revit ! Après trois saisons sans représentant en championnat, le BC Fleurier a enfin pu réinscrire une équipe en 3e ligue masculine cette saison. « On part de tout en bas mais on a amorcé notre retour à la vie », relève fièrement Patrick Jacot. L’ancien club de LNB a été placé dans un « coma artificiel » quelques années, faute de forces vives et de relève. Et s’il respire enfin à nouveau, c’est essentiellement grâce à ce Vallonnier qui a refusé que l’on « débranche la machine ».

Patrick Jacot (en bas, deuxième depuis la droite) est désormais entouré d’une belle équipe de jeunes. C’est à eux qu’il appartient d’écrire la suite de l’histoire du Basket Club Fleurier.
Bon signe : la salle de gym de Belle-Roche est de plus en plus pleine à l’heure des entraînements.

Patrick Jacot avait 13 ans lorsqu’il a commencé à jouer au basket à Fleurier. Le Basket Club Fleurier (BCF) a joué le rôle de pionnier puisque c’est le premier club de basket qui a vu le jour dans le canton de Neuchâtel. C’était le 3 novembre 1948. « On est même plus vieux que l’association cantonale, rendez-vous compte. » Aujourd’hui, Patrick va avoir 64 ans et il entame sa 51e année de fidélité à son club de toujours. En 1975, il faisait naturellement partie de ceux qui ont écrit ce qui reste comme l’une des plus belles pages de l’histoire du BCF : le titre de champion suisse des juniors B.

Quand Fleurier accueillait le champion suisse

Les autres joueurs s’appelaient alors Jaccard, Dubois, Girardier, Leuba, Bellassai, Monzione, Christen ou encore Ricchiutto. « Chez les adultes, le club a aussi vécu son âge d’or en évoluant en LNB quelques années. » En parallèle, il y a eu des soirées de gala, comme ce soir de décembre 1980 où il a accueilli le champion suisse en titre dans le cadre de la Coupe de Suisse (AS Viganello). « Moi, j’ai surtout joué en 1re ligue nationale et en 2e ligue. Puis le club est descendu en 3e ligue. » Pour le faire vivre, le BCF pouvait alors compter sur plusieurs fidèles engagés comme François Gubler (Gus) et Claude Picard (Toti).

Les deux clubs du Vallon

Au milieu des années 1980, il s’appuyait encore sur 55 membres. Patrick Jacot se souvient : « Il y avait deux clubs au Vallon. Celui de Couvet et celui de Fleurier. Ils ont finalement décidé de fusionner, sous le nom de Basket Club Fleurier, pour regrouper les forces. » Mais cela n’a pas freiné l’essoufflement progressif qui s’est installé autour du club et les difficultés n’ont pas tardé à le rattraper sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Le « fidèle soldat » ne cherche même plus à se rappeler des causes, comme s’il avait envie d’oublier cette phase déclinante. « Il n’y avait plus d’entraîneurs et plus de responsables. Bref, il n’y avait plus de motivation », tranche-t-il lucidement.

L’appel à l’aide puis l’état de mort cérébrale

Finalement, la santé du BCF est devenue tellement fragile qu’aucune équipe n’a pu être inscrite en championnat lors de la saison 2019/20. L’ex-présidente Fabienne Beuchat tirait alors la sonnette d’alarme, dans le Courrier du 12 mars 2020. « Le club a besoin de se réinventer, de trouver une nouvelle dynamique avec de nouvelles personnes. Pas besoin d’être Michael Jordan, seule votre motivation compte vraiment. Investissez-vous ! » Son appel n’a hélas pas été entendu, le comité s’est retiré et le BCF est entré en état de « mort cérébrale », comme plongé dans un coma artificiel.

« On repart de tout en bas mais on repart »

« Moi, je parle de période de stand-by. De toute façon, avec le Covid, tous les clubs ont été mis en veille durant plusieurs mois. » En voyant les choses sous cet angle, disons alors que le réveil du Basket Club Fleurier a été plus long que la moyenne à se déclencher. C’est uniquement en septembre 2022 qu’il a enfin pu inscrire une équipe en 3e ligue masculine. « C’est le niveau le plus bas donc on repart tout en bas de l’échelle. Mais on repart ! » La ténacité du Vallonnier a fini par payer. Il n’a jamais quitté le chevet de son si cher BCF, même lorsqu’il n’y avait que trois ou quatre joueurs à l’entraînement. Suite du rebond la semaine prochaine !

Kevin Vaucher

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