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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / La mort, si on en parlait autour d’un café?
Chroniques
15 décembre 2023

La mort, si on en parlait autour d’un café ?

La doula de fin de vie Geneviève Anderfuhren vous invite à parler du deuil autour d’un café, pour son premier café deuil au Val-de-Travers.

Il fut un temps où une personne en deuil s’habillait 6 mois tout en noir. Puis, elle portait du noir ou du blanc durant 6 mois encore avant de porter un bouton noir durant une année supplémentaire. De cette manière, un endeuillé était reconnu comme tel pendant deux ans. Cela ne lui offrait pas de droit particulier mais la société se voulait un peu plus douce et bienveillante avec elle. Aujourd’hui, le processus de deuil est souvent négligé par cette même société et il est difficile d’en parler. C’est dans ce but qu’un premier café deuil est organisé le 20 décembre à Môtiers.

« La société sous-estime clairement l’impact du deuil sur un individu. Elle ne le comprend pas et c’est pour cette raison qu’elle accorde seulement trois jours de congé à un parent qui perd son enfant », s’étonne Geneviève Anderfuhren. Cette doula de fin de vie vallonnière souhaite sortir la mort du silence car « faire son deuil est avant tout réussir à trouver la vie dans la mort. » Avec elle, le deuil recouvre aussi bien la mort d’un proche que la mort d’un animal ou que la fin d’une relation. « La perte d’un emploi ou l’arrivée en retraite sont aussi des moments de deuil. Ils donnent lieu au même mécanisme de guérison. » Il y a le déni, la colère, la tristesse, la compensation (du vide ressenti) et enfin l’acceptation.

« On ne vas pas en mourir d’en parler »

Parfois, le choc est mal compris et mal considéré par l’entourage. Arrivent alors ce type de phrase : ce n’était qu’un chien, tu trouveras un autre travail, il y a d’autres femmes et tu dois avoir le choix… « Et en fin de compte, certaines personnes n’arrivent pas à faire leur deuil car les autres l’ont rendu invisible. Il m’est arrivée de m’occuper de gens qui commençaient le chemin du deuil seulement des années après un décès car ils n’avaient pas encore tourné la page. Le silence et la solitude pèsent très lourd et il est important d’en parler. Je dis toujours que la mort, on ne va en mourir d’en parler. » Il est avéré qu’un lieu neutre, comme l’est un café, permet de libérer la parole. Geneviève Anderfuhren donne donc librement rendez-vous à un café deuil, le 20 décembre, à l’établissement « À côté » (17 heures).

Kevin Vaucher

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