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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / John Benoit – le seul et unique !
9 septembre 2020

Le seul et unique !

John Benoit

« Tout le monde peut tout faire, mais pas comme tout le monde ! » Josué Cap Uya

Carte d’identité

Carte d’identité

Nom: Josué Cap Uya
Prénom: John Albert dit « Titi »
Née le: 12 août 1956 à Fleurier

Profession: électricien – vendeur -magasinier
État civil: marié à Denise Jacqueline, père de Steve et David et grand-père de Kym et Andrew
Domicile: Fleurier

Un homme en or, ce John Benoit, la parole vraie et immédiate, le verbe fort et le cœur sur la main ! Mais que de persévérance il convient de rassembler pour l’extraire de son activité professionnelle, véritable passion de vie, et l’amener à parler de lui ! Lui, simplement…

Scolarité

Scolarité

Si l’on excepte une année passée à Bussigny et quelques mois à Môtiers, John grandit à Fleurier

Dans le quartier François-Jaques puis, de retour du canton de Vaud, au 14 de la rue de la Gare ! Les belles années, on jouait dehors, pas de tablette ou de téléphone à cette époque

Ses années d’école primaire au collège de la rue du Temple

Chez Josée Frauchiger, Henriette Troesch et Mme Amiet ! Puis, en secondaire, chez Gérard Hiltbrand, Marie-Josée Fornoni, Pierre Biselli, Raymond Berthoud pour enfin, retrouver Gérard Hiltbrand ! Je me souviens de mes premières classes, nous étions une belle équipe, on apprenait à calculer avec des plots !

Un passage auprès de Georges Bobillier pour être convaincu qu’il fallait entreprendre un apprentissage d’électricien

En 1972, mon CFC en poche après quatre années d’études, j’entre aux Services Industriels de Fleurier, mon chef était André Pache ! Je n’ai plus jamais quitté cette entreprise, sauf pour une petite parenthèse…

Parcours professionnel et vie familiale

En 1977, John Benoit rejoint Sion pour l’école de recrues dans les troupes de transmission d’artillerie. De retour au Vallon, il est prêté par son employeur dans l’entreprise SERAC de Delémont pour l’installation de l’émetteur du Haut de la Vy :

Travailler sur l’antenne à près de 40 mètres de hauteur, cela ne faisait envie à personne !

En 1979, survient l’épisode marquant de la vie professionnelle de John :

Soit vous reprenez le magasin, soit on ferme !

lui lance son chef d’alors. C’est le déclic et le début d’une véritable passion :

Jamais, je ne me suis levé en me disant « merde », il faut aller bosser !

Quant à sa famille, John demeure discret :

J’ai rencontré ma chère et tendre épouse en 1979, nous nous sommes mariés en 1981. Nous avons deux enfants, Steve né en 1984 et David en 1986. Le premier nous a donné deux petits-enfants, Kym et Andrew

Loisirs

Loisirs

Outre la passion de son métier et les valeurs qui le portent, John Benoit s’est engagé au sein de la communauté vallonnière.

Au sein du club de natation tout d’abord, j’ai donné les cours de jeunes sauveteurs avec Pierre-André Virgilio ! Puis, toujours avec ce dernier, j’ai rejoint les rangs des Samaritains de Môtiers, en 1978. J’ai pratiqué le volleyball, en 3e ligue, du temps des Briquet, Tharin, Burri et Terziani ! Et le hockey sur glace, j’ai toujours été un fidèle du CP. Enfin, le Service du feu, là où j’ai osé tutoyer mes profs d’alors !

Un homme engagé, discret:

Je passe pour un bon type serviable!

Aujourd’hui, John est un adepte de la marche et de la quête de champignons :

Les morilles surtout !

Enfin, en ce qui concerne le Val-de-Travers, impossible d’en faire un chapitre dès lors que John résume ainsi :

Qu’est-ce que l’on veut aller chercher ailleurs ? Le Val-de-Travers a une belle carte à jouer

Regards extérieurs

Regards extérieurs

Nicolas Aeschbacher, ami de longue date, s’exprime ainsi :

John, une grande tchatche qui a le cœur sur la main ! Il est toujours là pour rendre service. à la Paternelle par exemple, c’est lui qui ramenait les plus beaux lots, grâce à son bagout !

Quant à Jean-Pierre Chassot, lui aussi connaît John depuis longtemps :

J’ai connu John lorsqu’il a fait son apprentissage aux S.I de Fleurier, dans les années 70 ! Un bon type, toujours à l’écoute, prêt à rendre service. Il n’hésite pas à aller effectuer de petites réparations pour les personnes âgées en home. Son départ de la SEVT va laisser un grand vide !

L’accident

L’accident

La tuile survient en 2018. En voulant déplacer des machines à laver, John écrase son biceps gauche. Dur au mal, il ne bronche pas outre une échographie et un peu de physiothérapie. Il continue le boulot à mi-temps. Mais en février 2020, un IRM révèle que le mal est plus grave. Le délégué de la SUVA lui dit :

Je vous tire mon chapeau, Monsieur, beaucoup d’autres que vous auraient été mis à l’AI pour moins que ça !

Et John de poursuivre :

Après avoir visité le centre pour paraplégiques de Nottwil, il y a longtemps, je sais que l’on n’a pas le droit de se plaindre. Je peux encore faire ce que je veux, il n’y a donc pas à se morfondre. Mais quand on te dit tout ce que tu ne peux plus faire, tu prends un coup sur la tête !

John possède une motivation inébranlable, malgré un bras qui le handicape beaucoup. Ce printemps, durant le confinement, il subit une suture du tendon, solution ultime pour retrouver l’usage de son bras :

Il y a plus malheureux que moi ! Prendre mon mal en patience, faire preuve de prudence et gagner quelques millimètres chaque semaine !

À tout juste un an de la retraite, jamais John n’a imaginé qu’il ne reprendrait pas son activité professionnelle…

Passion et respect

Passion et respect

Tu récoltes ce que tu sèmes !

C’est ainsi que John répond à la question de ses qualités ! Oui, à l’évidence, John possède des valeurs humaines qu’il applique au quotidien, tant dans ses relations personnelles et privées qu’au plan professionnel.

Je suis correct, loyal et respectueux d’autrui !

puis il ajoute, du bout des lèvres :

Convivial et gourmand !

avec son humilité naturelle. N’allez pas croire que John est un homme sans caractère, car c’est tout le contraire :

Si j’ai tort je me tais, si j’ai raison, je la ramène !

,car il en aurait à raconter sur la nature humaine. Discret, John l’est. Trop discret en matière de compétences professionnelles.

Car John ne dit rien de ses capacités incroyables à réparer, dépanner, donner un coup de main, inventer un système… John Benoît mériterait le Nobel de la pratique électrique ! Nul doute que dans un an, à l’âge de la retraite, il devra retrousser ses manches, car le boulot ne manquera pas !

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