Jeu, set et no watch !
Rafa vs. Djoko : lʼaffiche des 1/4 de finales de Roland-Garros était splendide, mais seuls les abonnés dʼAmazon Prime ont pu la regarder… Voilà le sport du 21e siècle. Les opérateurs achètent soit la totalité dʼune compétition, soit juste une partie (là, la « night session »), à quand la privatisation dʼune étape de montagne ou des dix dernières minutes dʼun match ? Ce bien nommé « money time »…
Certains diront que cʼest une évolution naturelle ou que le sport nʼa rien à faire à la TV publique. Ok ! Pourtant, cette stratégie est paradoxale. Si le sport est devenu si populaire, si les masses sʼagglomèrent devant des compétitions, cʼest justement parce quʼil fut accessible à tous. Jamais le tennis ne susciterait un tel engouement si les Borg-McEnroe ou les matches de Federer avaient été restreints à quelques privilégiés. Jamais, les JO ou Maradona et sa main de Dieu ne seraient devenus iconiques sans la mondovision. Le sport est devenu ce mastodonte grâce à sa large diffusion. Révolutionner ce système, cʼest entamer une élitisation de sports qui ne lʼétaient pas ou plus. Un magistral autogoal…
Rabov
Voici le fruit du nettoyage d’Isabelle de Warenghien le 8 octobre près de la gare. Près de 200 mégots font partie de sa « pêche miraculeuse » ou plutôt honteuse. 