Inflation et assurances maladie
À savoir, comme le dit si bien Myret Zaki, journaliste économique suisse romande, les chiffres officiels de l’inflation sont biaisés, pour ne pas dire tout faux, particulièrement pour les revenus modestes.
Officiellement, en Suisse, nous connaissons une inflation de moins de 3 % sur un an. Pour les ménages au revenu modeste, cette inflation peut être multipliée par 2.
Je prends l’exemple, d’une famille, la mienne. Nos primes maladie (sans complémentaires !) représentent actuellement le 20% de notre revenu. Cela depuis le passage d’un ministre socialiste aux finances du gouvernement de notre canton ! Sans augmentation de notre revenu, les hausses de cotisations assurances maladie augmentent pour 2024 de plus de 10% !
Sachant que, en 2023, nous consacrons déjà le 20% de notre revenu pour payer notre assurance maladie, avec la nouvelle augmentation, nos primes correspondent à 22% de notre revenu,
Donc, à la clé, rien que pour l’assurance maladie, une augmentation du coût de la vie = inflation de 2%. En plus de toutes les autres augmentations, comme les loyers, l’alimentation et celle de l’électricité, qui mériterait d’être combattue.
Les partis politiques y vont tous de leurs propositions pour faire baisser les coûts et les primes des assurances maladie, sans vraiment l’intention de faire quelque chose de concret (à ce jour).
De fait, les petits revenus sont toujours perdants, subissant toutes les hausses des coûts de la vie.
En attendant « nos gilets jaunes ».
Raymond Martin, Couvet