Gommer Noël au nom de la laïcité : une décision qui interroge
Nous apprenions récemment par la presse, après plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux, que des établissements parascolaires de notre commune ont reçu pour directive de gommer pratiquement toutes traces de Noël et des éléments culturels, historiques et religieux qui y sont rattachés. Cette directive, initiée par la direction desdits établissements, n’est manifestement pas combattue par le Conseil communal, dont elle dépend.
Une fois de plus, le dogme de la laïcité est brandi comme un bouclier de justification pour masquer tantôt la croisade menée contre nos us et coutumes par ceux qui aimeraient les voir disparaître à jamais, tantôt la couardise de ceux qui ne veulent pas se lever contre cette croisade par peur de froisser un tel ou un autre.
Pourtant, les autorités politiques – y compris communales – n’ont pas qu’un devoir de gouvernance administrative mais aussi un devoir moral de préservation des us, des coutumes et des traditions vivantes et séculaires de la population. Noël est une fête chrétienne majeure mais aussi un marqueur culturel considérable et incontournable qui touche bien au-delà des frontières du monde chrétien. Noël est un temps de célébrations, de partages, de familles, un rendez-vous annuel ancré jusque dans notre inconscient collectif.
Il y a quelques années encore, jamais il ne serait venu à l’esprit de qui que cela soit de restreindre les activités de Noël au sein des écoles et autres établissements d’enfance ; entretenir Noël dans ces milieux fait partie de l’éducation – une éducation culturelle essentielle. La société repose sur plusieurs piliers, dont le pilier de l’ancrage culturel. À trop vouloir « mondialiser » notre civilisation, nous perdons nos racines ; et un arbre sans racine ne peut qu’inéluctablement tomber. Gommer Noël de ces établissements, c’est gommer Noël de la tête de nos enfants et les éloigner du pilier culturel sur lequel repose notre société, son histoire, ses valeurs et sa morale.
Ces croisades contre Noël ont lieu un peu partout depuis quelques années seulement. Pourquoi ? Quel est le but ? Une mondialisation de nos communes ? Plaire à des minorités qui, au demeurant, n’ont absolument rien demandé ? Gommer le passé pour laisser place à un présent standardisé, stérile et sans substance ? Cessons cette hypocrisie. Dans son communiqué de presse du 4 décembre, le Conseil communal affirme que le but n’est pas « d’effacer Noël mais de l’adapter à notre monde actuel. »… Nonobstant le non-sens total de cette affirmation, nous pouvons aisément penser qu’au regard de la levée de boucliers massive au sein de la population face à cette mesure, cette « évolution » n’en est une que pour les bureaucrates cloisonnés dans leur Tour d’Ivoire, sourds aux doléances de la population en la matière.
La fête de Noël, ses symboles, ses activités y relatives et ses chants ont pleinement leur place dans notre société, y compris dans les écoles et les établissements parascolaires. Noël est un marqueur culturel d’une importance considérable que nos autorités ont le devoir de préserver. Nous vous invitons toutes et tous à signer la pétition, pour la préservation et l’affirmation de Noël en tant que tradition, marqueur culturel et héritage sociétal aussi dans les établissements scolaires et parascolaires.
Renoncer à ses traditions, us et coutumes, c’est laisser mourir une part de son âme. Lien : Facebook page UDC région val-de-travers.
UDC
