Frédéric Mairy au Conseil d’État
Immense vent d’espoir pour le canton de Neuchâtel, grand regret pour le Val-de-Travers ! Dans les discussions, chacun se demandait quand arriverait ce moment craint et attendu à la fois. Depuis plusieurs mois, la rumeur du départ de Laurent Kurth bruissait et le nom de Frédéric Mairy était sur toutes les lèvres. Au Val-de-Travers comme dans le reste du canton. C’est dire combien cet homme fait l’unanimité. Aujourd’hui, alors que Frédéric Mairy se dit toujours davantage intéressé par l’exécutif cantonal, son nom n’est plus seulement sur les lèvres de toute la population mais sort de toutes les bouches !
Il succédera à Laurent Kurth, l’homme fort du Conseil d’État, lequel avait succédé à Jean Studer, autre homme fort. La force d’un homme, qui plus est d’un homme politique, se décline de diverses manières. À coups de poing sur la table pour certains, à coups de gueule et de menton pour d’autres, à coups de décisions autoritaires, à coups de crayons rouges… Frédéric Mairy privilégie une autre forme de force. La force tranquille ! Cette force qu’impose l’intelligence et la culture, l’élégance du verbe, du propos, de l’écoute et de la poignée de main. Et du sourire vrai, à l’encontre de toutes et de tous, sans distinction de rang !
Un homme qui sait se fondre dans la population grâce à son large engagement associatif, tous domaines confondus. En même temps, un homme qui sait s’isoler afin de réfléchir. Avec Frédéric Mairy, pas de promesses non tenues. Mais encore et surtout, qualité de plus en plus rare par les temps qui courent, un homme qui possède une vision fondée sur des valeurs et confrontée à la réalité. Pour sa région, pour son canton, pour le monde ! Bref, un homme qui redonne ses lettres de noblesse à la politique. Un homme dont le canton de Neuchâtel a besoin, afin de poursuivre le travail, en parfaite collégialité avec ses futurs collègues. Alors, élection tacite peut-être ! Élection avec acclamation, d’abord et surtout.
Ainsi, cher Frédéric, le Val-de-Travers ne te dit pas « Cours toujours », le titre de son dernier ouvrage, mais bien plutôt « Cours-y vite » !
Claude-Alain Kleiner, Môtiers