Fermeture de nombreux commerces au Val-de-Travers
Enfant du Val-de-Travers, j’aime profondément ma région. Il fait bon y vivre et pouvoir conserver une diversité commerciale est très important à mes yeux.
Il n’y a pas si longtemps, on pouvait presque tout trouver ici, sans faire des kilomètres et sans payer plus cher qu’ailleurs.
Malheureusement, force est de constater qu’au fil des mois, fatigués et démotivés, les commerçants baissent le rideau les uns après les autres. Certes, le Covid n’a pas aidé ; les consommateurs ont pris d’autres habitudes d’achat… Parfois, les gérants, resp. les propriétaires, arrivent à la retraite et ne trouvent pas de repreneurs, faute de rentabilité.
C’est vraiment regrettable. À Couvet, plus de magasin où l’homme peut s’habiller. À Fleurier, plus possible de trouver un présent pour une naissance, plus d’idées cadeaux ni de décorations pour la maison, ni de vêtements féminins dans la Grand-Rue. Même l’épicerie coopérative a dû fermer avant le désastre.
Dès lors… beaucoup de vitrines à louer… (il existe donc un potentiel de redynamisation) !
Ne laissons pas le Vallon devenir une région-dortoir !
De quelle manière nos autorités, conscientes du problème, peuvent-elles participer à freiner l’hémorragie ? Elles souhaitent attirer de nouveaux habitants, soit, mais les commerces ne font-ils pas partie de l’attractivité de nos villages en créant du lien social ?
Que faire à notre niveau ? Faire ses courses autant que possible sur place en favorisant les commerçants qui « tiennent le coup » et travaillent dur pour rendre la vie plus douce aux Vallonniers. Aux différents groupes et associations qui œuvrent pour toutes sortes de buts, aussi louables les uns que les autres : où installez-vous vos stands si ce n’est devant les commerces ? Alors que tout le monde joue le jeu, sans plus attendre…
Marie-France Perrin, groupe Agora