Fauche trop tardive
Avez-vous remarqué qu’au fur et à mesure que l’on descend l’Areuse, les chemins des berges (au nord et au sud) de la rivière sont de moins en moins entretenus ? De Fleurier jusqu’à Couvet en passant par Môtiers, les deux chemins sont praticables. De même entre Couvet et le pont des Anglais (sauf pour les flaques !). De là, le chemin du sud (actuellement fermé !), qui mène jusqu’à Travers, est nettement mieux que le chemin du nord qui mène à la step. Mais ensuite, attention les baskets ! Prenez la rive nord jusqu’à Travers et vous vous engouffrez dans une jungle pour sortir couvert de tiques, tellement la végétation est dense !
Il m’a fallu six appels téléphoniques et six réponses négatives pour comprendre que les services de la voirie cantonale et ceux de la commune se jettent la responsabilité de l’entretien de ce chemin pour finalement ne rien faire.
Alors je m’insurge contre cette vision réductrice car le chemin du nord, depuis la sortie de Travers, était, dans le passé, fauché plusieurs fois par an, ce qui permettait aux promeneurs, parfois avec leur poussette, vététistes et cavaliers de prendre ce chemin pour des raisons diverses : plus ombrageux, plus calme (peu de vélos), plus confortable (en terre) et plus court.
Je pose alors la question : si les deux chemins des berges de l’Areuse sont praticables de Fleurier jusqu’aux Mines d’asphalte, pourquoi n’est-il pas possible de continuer ainsi jusqu’au village de Travers ?
Richard Wilson, Travers