150 ans de la fanfare de Noiraigue
Le cap de « bonne Espérance » a été passé sans écueil
La fanfare l’Espérance a vécu un 150e anniversaire parfait, samedi passé, à Noiraigue. Les festivités ont commencé en fin de matinée avec un peu de danse et de cor des Alpes. La grande tente de 300 places commençait alors seulement à (se) chauffer. Le cortège a véritablement donné le coup d’envoi pour la centaine de musiciens, répartis dans les six fanfares du Vallon.
ça défile sur scène
Dès 16 h 45, de retour sur la place du Collège, elles ont commencé à se succéder sur scène. Il y a eu Môtiers, puis Saint-Sulpice et Fleurier avant la pause repas du soir. « On a choisi de ne pas jouer de musique pendant le repas pour permettre aux musiciens de manger et aux oreilles de se reposer un peu », lâchait Jordan Perrenoud. Bons dans les mains, le président de l’Espérance s’en allait justement transmettre les précieux bouts de papier, donnant droit au ravitaillement, à ses camarades de « clique ». Clac ! à peine avait-il répondu qu’un flot de mélomanes rangeait ses instruments pour laisser la place au suivant.
L’uniforme de 1905 sorti du grenier à souvenirs
Qui dit 100 musiciens dit autant d’instruments à entreposer. C’est donc vers la salle de gym que tout ce monde se dirigeait. Là-bas, ils y laissaient reposer leurs trompettes, flûtes et autres « boîtes à son ». Et pour la batterie et les percussions ? « Il n’y a pas de changement, chaque fanfare utilise les mêmes afin de ne pas trop suer entre les rocades. » C’est donc Môtiers qui a partagé son matériel avec les autres. Bon esprit ! Les fanfares des Verrières et de Travers ont repris les morceaux après le repas. Puis, ce fut à celle de Noiraigue de clôturer le spectacle. Un spectacle qui se trouvait aussi sur les murs, transformés en parois à photos-souvenirs d’archives. Trois anciens uniformes, dont celui de 1905, avaient aussi été descendus du grenier pour l’occasion. Une idée parfaite pour passer un cap !
Kevin Vaucher