EMS Les Bayards et Dubied :
le jour des noces
Dès demain, 1er juillet, Les Homes Dubied et des Bayards deviendront l’EMS Dubied-Piaget Couvet – Les Bayards sous l’autorité d’une nouvelle fondation, Fondation Dubied-Piaget. Cela marque l’aboutissement du processus de fusion entamé au printemps 2021 par les deux institutions.
« Unir leurs destins », tel était le choix des conseils de Fondation des Homes Dubied et des Bayards depuis plusieurs mois pour des motifs déjà longuement évoqués dans ces colonnes. Dès le 1er juillet, soit demain, le long processus de fusion, débuté au printemps 2021, se concrétisera avec la création d’une nouvelle entité de soins l’EMS Dubied-Piaget Couvet – Les Bayards. Celle-ci sera sous l’égide d’une nouvelle fondation baptisée Fondation Dubied-Piaget. Une nomination qui rend hommage aux fondateurs des deux institutions initiales, soit pour celle située à Couvet, Thérèse Emma King, née Dubied et pour le Home des Bayards, Jean-François Piaget. Cette nouvelle fondation qui naît sur les bases de celles instituées en 1962 pour le Home Dubied et en 1879 pour celui des Bayards, souligne par communiqué qu’elle aura toujours comme objectif premier le respect des buts de ses fondateurs.
Cette fusion permet de pérenniser nos deux institutions, de perpétuer les volontés des fondateurs et de continuer de servir la population,
estime Claude-Alain Kleiner, encore pour quelques heures président de la Fondation Dubied et qui dès demain deviendra président du Comité de gestion de L’EMS Dubied-Piaget. Ce dernier rappelle que les circonstances et l’édiction de nouvelles normes du secteur lors des dernières années et des derniers mois ont contraint les deux institutions à se rapprocher et à oser la voie de la fusion. Il tient à mettre en évidence une « philosophie identique » d’approche des soins entre les institutions des Bayards et Dubied et souhaite rendre hommage à Zeljka Martina, directrice des deux EMS depuis l’été dernier.
Son action démontre que nous allons dans la bonne direction,
reconnaît-il.
Un Conseil de fondation et un Comité de gestion
Cette fusion est également l’aboutissement d’un long et « dantesque » travail administratif, selon Claude-Alain Kleiner. Un processus devant être validé à chaque étape par l’Autorité de surveillance LPP et des fondations de Suisse occidentale et qui « sur le principe ont toujours donné leur aval », souligne le futur président du Comité de gestion de l’EMS. Concrètement, la nouvelle structure de l’institution se composera d’un Conseil de fondation, présidé par Gilbert Fallet, actuel président de celui du Home des Bayards, d’un Comité de gestion de l’EMS, présidé par Claude-Alain Kleiner et d’une direction de l’établissement dirigée par Zeljka Martina. Comme déjà dit précédemment, toutes les places de travail seront préservées et conservées et l’ensemble des membres des conseils des fondations poursuivra son œuvre. La répartition des rôles s’est faite naturellement, selon le futur ex-président de la Fondation Dubied et les décisions continueront à être prise en concertation et démocratiquement.
Pour entrer dans les détails, la création d’un comité de gestion s’est faite pour constituer un appui supplémentaire à la direction et sera actif dans l’opérationnel de l’EMS, alors que le Conseil de fondation gardera un caractère de gestion plus globale. Un nouvel organigramme qui, selon les dirigeants de la nouvelle entité, permettra de mettre à profit toutes les compétences provenant des deux institutions. Depuis plusieurs années, à la présidence du feu Conseil de fondation Dubied, Claude-Alain Kleiner souligne le travail des membres du conseil, « unis et solidaires » qui ont perçu que le repli n’était aucunement une solution, mais « qu’il fallait aller de l’avant ». D’ailleurs, dans son tout premier communiqué de presse, la nouvelle entité fusionnée affirme que
d’autres missions viendront élargir et enrichir le spectre des prestations de l’EMS,
et ce toujours
au service de la personne âgée.
La porte est également laissée ouverte à d’autres prestations « plus spécifiques » par la suite. Demain, il semblerait que ce n’est pas la fin d’institutions riches d’histoire, mais le renouveau de ces deux en une seule et d’une nouvelle dynamique.
Gabriel Risold