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Chroniques
22 décembre 2023

Elle avance sur la pointe de ses crayons !

Natacha Salvi est une Butterane de 23 ans. Elle étudie depuis deux ans à l’École internationale du manga et de l’animation (EIMA) de Toulouse. Ses coups de crayons, la créatrice les fait naître sous le pseudonyme de Talaśka, un nom d’artiste qui renvoie au nom de jeune fille de sa maman d’origine polonaise. « Je voulais une référence avec un lien profond avec moi. » La pureté du trait et la sincérité des émotions, voilà ce qui la pousse sur la voie de l’illustration et du dessin. Rencontre.

Natacha Salvi a 23 ans aujourd’hui. La Vallonnière a grandi sans jamais quitter le crayon des mains. Et son avenir se colore petit à petit.
Voici un projet réalisé dans le cadre de son école. La réalisation de marque-pages sur le thème de la mythologie égyptienne, avec de la peinture digitale.

Natacha Salvi, expliquez-nous votre coup de foudre pour ce métier ?

Après l’école obligatoire, je suis allée au lycée mais je me suis vite rendu compte que ce genre d’études n’était pas fait pour moi. La même année, j’ai passé les examens d’entrée pour l’école d’arts appliquées à La Chaux-de-Fonds. J’y ai étudié 4 ans en graphisme. C’est durant cette formation que j’ai découvert le métier d’illustrateur et que j’ai eu ce gros coup de foudre. Puis, je suis tombée un peu par hasard sur une école située à Toulouse (l’EIMA) et j’y étudie depuis deux ans. Ce n’était pas une décision facile car je ne voulais pas quitter le Val-de-Travers.

Qu’est-ce qui vous a poussée à quitter vos racines ?

Cette incroyable opportunité de progresser ! Je touche à différents domaines comme le manga, le concept art, l’illustration, le character design, le storyboard et bientôt l’animation. Avoir l’opportunité de dessiner à longueur de journée est une chance de dingue pour la petite fille que j’étais, toujours avec un crayon à la main. Je suis reconnaissante envers mes proches de m’avoir encouragée dans cette voie. Quand j’étais enfant, je me souviens que je passais beaucoup de temps à bricoler et à dessiner avec ma marraine et ma cousine.

Votre objectif est-il de vivre de votre art ?

Je pense que c’est possible de vivre de l’art en Suisse mais cela dépend dans quel domaine. Un « illustrateur/concept artiste » de très bon niveau peut facilement travailler de chez lui pour des clients à l’étranger. Cela offre une liberté d’action avantageuse par rapport à d’autres métiers plus cloisonnés. Le monde numérique facilite beaucoup les choses ! Mon objectif est d’être en freelance (indépendante) pour vivre de ma passion.

On sent votre envie d’explorer le monde mais trouvez-vous le Vallon aussi inspirant ?

Je trouve le Vallon tellement inspirant que j’ai réalisé mes premières planches de manga sur la fée verte. Je me suis déjà inspirée d’autres choses du Val-de-Travers comme des paysages ou des bâtiments. Si je devais choisir un lieu à dessiner, ce serait les Roches Blanches. Je vais souvent marcher avec mon papa dans les alentours. C’est un endroit ressourçant pour moi. Je sais qu’il y a beaucoup de Vallonniers qui apprécient ce coin.

L’art se limite-t-il au talent pur selon vous ?

Beaucoup de personnes pensent qu’il faut être talentueux pour faire un métier artistique mais c’est faux ! C’est juste une question de temps et d’entraînement. Bien sûr, il existe des gens qui apprennent et progressent plus vite que les autres mais la persévérance bat le talent quand le talent ne s’entraîne pas. Moi, ce qui me motive à dessiner, c’est le moment où un client découvre ma réalisation. Savoir que cela lui procure de vives émotions me rend heureuse.

Propos recueillis par Kevin Vaucher

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