Rabov
De mégalo à mégalo…
Vendredi dernier, notre monde a franchi un pas de plus dans son chemin, maintenant bien entamé depuis une décennie, vers l’absurde.
Lors du tirage au sort des groupes de la future Coupe du monde de football, la FIFA, enfin son président, le Suisse Gianni Infantino, mégalomane du foot mondial, a montré au milliard de téléspectateurs qu’aujourd’hui sens et valeurs n’existaient plus, ni même que la simple et humble décence. Au-delà du show démesuré, l’événement soi-disant sportif ne fut qu’une tribune pour un autre mégalomane : Donald Trump.
Dans un préambule interminable, vraie mascarade, Infantino a remis le prix FIFA de la paix, récompense créée et attribuée par lui, à son nouveau meilleur pote. À voir le Valaisan d’origine donner au milliardaire un trophée et une médaille en or, que Donald s’est empressé de se passer au cou, nous ne savions plus si cela était grotesque, ridicule, pathétique ou alors l’expression ultime d’un cynisme cru envers la morale universelle de l’humanité, définitivement méprisée par le fric roi.
Le Yankee a déclaré qu’il avait sauvé des millions de vies et vouloir renommer le foot américain, le bonze valaisan a qualifié le foot de principale source de bonheur dans le monde !
Comme quoi, entre mégalos, on n’est jamais avare de surenchères…






